– Cet énorme Kaijû, c’était toi.

Lorsqu’elle était une petite fille Kuroe a déclaré son amour à un garçon de son âge. Celui-ci s’est enfui très vite en criant au monstre. Il est vrai que la main de Kuroe s’était couverte d’écailles et que ses ongles s’étaient transformés en griffes.
Les médecins sont perplexes devant ce genre de symptômes. Dès que Kuroe éprouve une forte émotion une partie de son corps subit une métamorphose. Bon, il suffit d’être discrète et de fréquenter un minimum de personne.
Mais voilà, le lycée comporte un beau gosse attitré et ce dernier s’intéresse à Kuroe. Aïe, Kuroe ne doit pas l’approcher, ne doit pas le fréquenter, ne pas... Trop tard ! La métamorphose s’est accomplie. Et cette fois elle ne concerne pas une partie du corps de Kuroe, mais la totalité. De plus, la transformation de Kuroe s’est accompagnée d’une augmentation de taille significative. Hum, vous avez entendu parler de Godzilla ? Ceci explique que les hélicoptères de combat arrivent. Logique, l’action se déroule au Japon.
Les Kaîju (ou monstres géants) font partie de l’imaginaire japonais depuis les années 50. Comment renouveler le mythe ? Mais en l’associant au thème du shojo manga ! En prime cela permet de placer des personnages « originaux » dont l’état mental ne va pas s’améliorer en présence d’un Kaijû. Le délire est à l’œuvre et une chose est certaine : la vie de Kuroe va devenir assez animée.

Damien Dhondt

Scénario & Dessin : Spica Aoki _ Kaijû Girl Carameliser tome 1 _ Traduction : Océane Tamalet, Fox, Tadple & Owl, Conception graphique : Prédatorias, Adaptation graphique et lettrage : Jean-François Leyssène _ Edition Ototo _ octobre 2022 _ Inédit, poche, sens de lecture japonais, 176 dont 6 pages couleurs _ 7,99 euros