Parution le 22 mars 2018
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Hubert Tézenas
Malgré une mère alcoolique et un père au chômage, la famille Barrett tente de mener une vie ordinaire dans la tranquille banlieue de Beverly, Massachusetts, jusqu’au jour où leur fille de 14 ans, Marjorie, commence à manifester les symptômes d’une étrange schizophrénie. Alors que des événements de plus en plus angoissants se produisent, les Barrett décident de faire appel à un prêtre, qui ne voit qu’une seule solution : l’exorcisme. À court d’argent, la famille accepte l’offre généreuse d’une chaîne de télévision ; en contrepartie, elle suivra la guérison de Marjorie en direct. La narratrice principale de l’histoire est la sœur de Marjorie qui a huit ans. L’émission connaît un succès sans précédent. Pourtant, elle est interrompue du jour au lendemain sans explications après le sixième épisode… Marjorie est-elle réellement possédée ou non ? La fin du roman tient du chef d’œuvre.
Avec ce thriller terrifiant d’une rare intelligence, et finalement très littéraire, Paul Tremblay réinvente l’horreur à l’ère du pouvoir d’internet, des médias, de l’avènement de la télé-réalité et de la culture pop.
L’auteur rend hommage aux classiques du genre, du cinéma et de la littérature, de Lovecraft à Stephen King et Mark Danielewski, tout en réussissant à ancrer son histoire dans le monde réel. Le genre de l’horreur est de plus en plus recherché dans la culture, il a un succès certain auprès du public, notamment à l’écran, mais il touche de plus en plus la littérature.
Paul Tremblay est né en 1971 dans le Colorado. Ecrivain et éditeur américain il travaille dans le domaine de la littérature d’horreur , de la science fiction, et de la dark fantasy. Paul Tremblay est considéré comme le nouveau Stephen King. Lauréat du prix Bram Stoker, Possession est son premier roman publié en France. Les droits d’adaptation cinématographique ont été achetés dès la sortie du livre par Robert Downey Jr.
A propos de Possession :
– "Aucun des personnages n’est véritablement fiable, et Tremblay cultive avec élégance et minutie l’ambiguïté de la narration. On n’en connaitra jamais la nature, mais le mal véritable est au cœur de ce roman." The Guardian
– "Ce fantastique roman de Paul Tremblay entretient un véritable flou pour le lecteur : celui-ci avance dans l’agréable brouillard d’une ambiguïté délibérée et parfaitement équilibrée." New-York Times