Communiqué de l’éditeur :
En 1955, Robert Sheckley imagine le dernier des grands projets inutiles. Cette nouvelle visionnaire et pleine d’imagination illustre à merveille l’art de Robert Sheckley. Pourfendeur acerbe de la société américaine et de son American Way of Life, il s’attaque ici à l’arrogance du productivisme capitaliste et de ses serviteurs, et à la soif d’expansion de l’humanité qui ne peut s’étancher qu’au détriment des minorités, des cultures locales et de la nature. « La montagne sans nom » (titre original : « The Mountain Without a Name ») est parue aux États-Unis en 1955 et en France en 1969 dans la revue Fiction, n° 192. Elle a été reprise en 1981 dans le recueil collectif intitulé La montagne sans nom et autre récits sur la nature (Gallimard, Folio Junior), qui comprend aussi des nouvelles de Ray Bradbury, Christian Grenier, Gérard Klein, Robin Scott, Alfred Eton Van Vogt..
Chronique d’Hervé Lagoguey dans SF Mag 89
La Montagne sans nom, de Robert Sheckley, (The Mountain Without a Name, 1955), traduit par Bruno Martin, Le Passager clandestin, collection « Dyschroniques », juin 2015, 52 pages, 4 euros.