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  Sommaire - Films -  S - Z -  The Dark Knight Rises (2012)
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"The Dark Knight Rises (2012) " de Christopher Nolan

Un film au scénario ubuesque, sans aucune originalité, qui ressemble comme deux gouttes d’eau au premier. La scène du prologue sur l’attaque de l’avion est grotesque. Le réalisateur prend-il le spectateur pour un idiot ? Marion Cotillard n’est pas convaincante. C’est long... Bruce Wayne marche avec une canne, il est complètement déglingué, mais il va se refaire ! Sera-t-il capable d’affronter Bane, l’homme au masque (à gaz ?) ? Bien sûr que si ! Les flics sont toujours aussi cons. C’est donc facile ! On s’ennuie, c’est trop prévisible. La « Bat » est intéressante. La machine compense la faiblesse humaine de Bruce. Après une heure de film on espère quitter l’ennui. Mais, en fin de compte, le match de boxe entre Batman et Bane est ridicule. Batman est donc prisonnier de Bane, et devinez : Bane lui laisse la vie sauve pour mieux le faire souffrir... Incroyable ce qu’il est con ! A 1 H 30 de film : katastrofe ! Et ensuite c’est la Révolution. Et le coup classique du héros déglingué qui se retape grâce à sa volonté là où tous les autres (sauf un enfant) ont échoué. A 2 H 10 de film ça devient intéressant, ça castagne vrai ! Et, enfin, on voit clair : il y a du soleil. A 2 H 21, alors que les méchants tiennent Batman, une fois de plus, ils lui laissent la vie sauve ! Bien sûr, c’est si bien filmé, si bien joué, les effets spéciaux sont stupéfiants. C’est dommage de gâcher autant de talent avec un scénario aussi nul... Comme pour l’opus précédent...

The Dark Knight (Le Chevalier noir) de Christopher Nolan (2008)

Un film de gangsters ! Il commence comme un vulgaire film de gangsters. A part que le plus méchant a un drôle de maquillage. Et il a les dents jaunes : c’est normal pour un méchant ! Les autres gangsters sont assez cons pour se laisser prendre à des pièges couillons. Coppola doit se retourner dans sa tombe. Quoi ? Il n’est pas mort Coppola, vous dites. Ah bon !
« Les criminels ne sont pas compliqués... Il suffit de savoir ce qu’ils désirent... », déclare Bruce Wayne (Batman) à son valet Alfred. « Il y a des hommes qui veulent juste observer le monde en train de brûler », lui répond le serviteur. Et Batman a des états d’âme, mon dieu ! Va-t-il se rendre ? L’attaque par le Joker du convoi de la police qui transporte le procureur est une pantalonnade. Les flics sont les rois des cons ! Encore plus niais que les gangsters. C’est facile pour le Joker de dominer une bande d’imbéciles. Il y a un peu de SF à la fin.
Le film est bien tourné et bien joué. La fin est excellente. Mais quelques minutes excellentes à la fin peuvent-elles racheter un film ? Sous prétexte qu’on adapte une BD doit-on se permettre de telles invraisemblances de scénario (écrit par Christopher Nolan) ???

Alain Pelosato