L’iceberg s’est détaché du bloc polaire, précisément l’année où lors d’un diner, J.-P. Morgan, patron de la White Star Line, appose sa signature au bas du contrat, pour mettre à flot trois paquebots : l’Olympic, le Titanic, le Gigantic. Le jour où J.P. Morgan appose sa lourde signature, l’iceberg appose la sienne sur la banquise et s’embarque vers son destin.

Reposant au fond de l’océan le Titanic constitue à jamais la demeure des naufragés. Depuis avril 1912 ils occupent leur éternité de trépassés à philosopher et à discuter du naufrage de l’insubmersible Titanic. Ils évoquent les circonstances et c’est ainsi qu’on spécule toujours sur l’existence ou non des fameuses jumelles destinées aux vigies.
L’auteur de la pièce "La nuit du Titanic" nous présente les évènements commentés par les victimes. Cette allégorie utilise le fantastique pour relater les tragiques évènement d’avril 1912. On trouve même le point de vue de l’iceberg qui dit au revoir à sa maman la banquise. Mais l’essentiel de la narration est le fait des naufragés eux-mêmes qui nous renseignent sur le naufrage, mais également les évènements précurseurs.
Sont évoqués outre la collision de son sister ship l’Olympic avec le croiseur Hawke, le fait que Bruce Ismay directeur de la compagnie White Star Line a fait le voyage en étant bourré d’opium.
Plus pertinents sont précisés que le Titanic a accompli son ultime voyage avec une chaudière en feu, tandis que sa coque a été réalisée avec un acier de moyenne qualité. Celui-ci a la spécificité d’être vulnérable aux basses températures ( par exemple dans des eaux où évoluent des icebergs ?)

Damien Dhondt

Auteur : Michel Pascal _ Titanic n’a jamais coulé _ Edition du Rocher _ mars 1998 _ Inédit, grand format, 280 pages