– C’est Dieu qui nous a abandonnés, nous obligeant à muter génétiquement pour survivre.

À New-York le pape Giulio IV prêche devant un christ holographique la pureté de la race humaine et la chasteté en évoquant
Ernest Hemingway entre deux citations bibliques.
À Cadix (protectorat du Nouveau Vatican) dans le ghetto des "Best" deux actrices pornographiques lesbiennes, l’une mi-mante religieuse, l’autre hybride d’humaine et de gazelle "jouent leur rôle" tout en récitant du Shakespeare.
C’est en ce lieu que vient se réfugier Vanessa, la seule hybride d’humaine et de panda existante. Traquée elle ignore pourquoi elle est devenue un enjeu entre les troupes de la papauté et les forces de sécurité d’Erosgen Prime, la société de recherche génétique.
En ce début du XXIV° siècle où la race humaine est menacée de disparition et où seuls les hybrides d’animaux arrivent à se reproduire, foi et politique s’affrontent dans une société sécuritaire.
Ce tome donne lieu à une succession de révélations avec un arrière-plan consacré à la conception. Entre la recherche de l’immaculée conception et de la reproduction artificielle, nous avons droit au classique : "Je suis ton père". Puis vient aussitôt la rectification : "Non, c’est moi ton père !" Ah, pas si classique que ça finalement.

Damien Dhondt

Scénario : Ennio Ecuba & Vincenzo Lauria, Dessin : Vincenzo Cucca, Couleurs : Mirka Andolfo _ Pandamonia, tome 2 : L’Aube d’un nouveau monde _ Traduction : Pierre Frigau _ Edition Drugstore, collection Fantastique et science-fiction _ janvier 2012 _ Inédit, grand format, 48 pages couleurs _ 13,90 euros