– De profonds regrets animent un cadavre donnant naissance à un corps immortel qu’on appelle "shikabane !"

La violence urbaine japonaise est spécifique. C’est ainsi que de malheureux adolescents japonais courent le risque d’être découpés en morceaux par des trépassés. Heureusement voici le salut : vétue d’un costume de lycéenne, habillée d’une mini-jupe ultra-courte et arme à la main ( on ne soulignera jamais assez l’efficacité du pistolet mitrailleur Ingram sur les morts-vivant). Morte puis ressucitée en Shikabane Hime, Makina est devenue une tueuse d’immortels.
Elle bénéficie de l’aide du moine bouddhiste Keisei qui lui la respecte alors que ses collègues de la branche ésotérique la considèrent d’avantage comme un cadavre.
Sanglant et parsemé de corps tranchés ce manga met en évidence la notion de pacte entre un être humain et une créature qui l’est beaucoup moins (cf. Naruto chez Kana et Kurokami chez Ki-oon).
Le dessin est correct sans plus et assez peu élaboré. On remarquera que le charadesign de Makina et Keisei correspond à ceux de Rukia et d’Ichigo dans Bleach .

Damien Dhondt

Scénario & Dessin : Yoshichi Akahito _ Shikabane Hime tomes 1 & 2 _ Traduction : Vincent Zouloukovsky & Zoé Sofer _ Edition : Kaze, collection shônen up ! _ septembre 2010 _ Inédit, poche, sens de lecture japonais, 208 pages noir & blanc _ 6,95 euros