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  Sommaire - Films -  G - L -  L’apprenti-sorcier
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"L’apprenti-sorcier" de Jon Turteltaub

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Présentation Officielle

Balthazar Blake est un grand sorcier vivant de nos jours à Manhattan. Il tente de défendre la ville contre son ennemi juré, Maxim Horvath. Balthazar ne pouvant y arriver seul, il engage alors - un peu malgré lui - Dave Stutler, un garçon apparemment ordinaire qui a pourtant un vrai potentiel, pour devenir son apprenti.
Le sorcier donne à son apprenti réticent un cours express sur l’art et la science de la magie, et ensemble, ces deux associés improbables vont tenter de stopper les forces des ténèbres. Il faudra à Dave tout son courage, et même davantage, pour survivre à sa formation, sauver la ville et embrasser la fille qu’il aime...

Avis de Valérie

Les studios Disney avait choisi de miser sur une nouvelle adaptation de l’un de leurs symboles les plus connus, l’Apprenti sorcier, un des sketchs du film animé Fantasia. Sur le papier, ce postulat semblait difficile à remplir. En effet, comment offrir un film intéressant alors que l’histoire tient sur une feuille de papier à cigarette et que son plus grand talent en est la musique de Paul Dukas (l’histoire est adaptée d’une fable de Goethe) ?
Et pourtant, il s’agit d’un exercice entièrement réussi, même mieux ! En effet, le spectateur oublie vite pourquoi il est venu et profite un maximum d’un bon scénario, d’une mise en scène au cordeau et d’une interprétation parfaite, ou presque !
Merlin avait trois apprentis, Balthazar Blake (Nicholas Cage), Veronica (Monica Belluci) et Maxim Horvath (Alfred Molina). Ce dernier trahit son maitre en s’associant avec la maléfique Morgane. Afin de les empêcher de nuire, Veronica se sacrifie en mêlant son essence avec celle de Morgane et Balthazar arrive à enfermer cette nouvelle entité, ainsi que Maxim dans une jarre en forme de poupée russe, contenant d’autres sorciers et magiciens de l’art noir.
De nos jours, Balthazar recherche le prime merlinien, le successeur du grand enchanteur. Pour ce faire, il possède un objet en forme de dragon qui s’enroulera autour du doigt de l’élu. A New York, il rencontre un gamin qui s’est engagé par hasard dans sa boutique. Il le teste en lui remettant l’artefact qui prend vie. Alors qu’il quitte la pièce un court instant, l’ado maladroit, Dave Stutler, renverse la poupée gigogne qui libère Maxim Horvath...
Une dizaine d’année plus tard, Horvath se libère d’un vase où lui et Balthazar se sont enfermés lors de la bataille qui a suivi la bourde de Dave. Balthazar s’en libère également et l’enjeu va être de retrouver le jeune homme le premier, ainsi que la poupée contenant des sorciers puissants et remontés contre les forces du bien, mais aussi Morgane et Veronica.
La suite est cette course poursuite qui va mettre en lumière l’excellentissime Jay Baruchel, qui s’accorde à merveille avec le gothico-romantique Nicholas Cage dont l’excentrique folie peut ici s’épanouir en plein. La jeune Teresa Palmer ne démérite pas et Alfred Molina est parfait et donne même de la sensibilité à son rôle de vilain.
Seule Monica Belluci a un jeu à la limite du mauvais, mais puisqu’il est restreint au minimum, le spectateur ne profite que de sa radieuse beauté sans subir ses défauts d’interprétation. Dernier personnage important, Toby Kebbell joue l’apprenti de Horvath avec grandeur et décadence... et beaucoup d’humour.
Beaucoup d’humour donc, de l’action, des effets spéciaux de qualité, il s’agit d’un très bon spectacle qui magnifie le jeu d’acteurs de qualité et offre au spectateur un moment de magie qui conviendra aux plus jeunes, mais aussi aux adultes, sans sourciller ! Bien sûr le clin d’oeil au dessin animé Fantasia, est présent et il est parfaitement intégré au scénario.
A voir et en espérant que le succès européen permettra de donner une suite à cette réussite.

Fiche Technique

Sortie : 11 août 2010

Genre : fantastique
Avec Nicolas Cage, Jay Baruchel, Teresa Palmer, Alfred Molina
Titre original : The Sorcerer’s Apprentice
Durée : 105 minutes
Distributeur : Walt Disney Studios Motion Pictures France



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