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"Alcatraz contre les infâmes bibliothécaires "
Brandon SANDERSON

Editeur :
Mango jeunesse
 

"Alcatraz contre les infâmes bibliothécaires "
Brandon SANDERSON



Il s’appelle Alcatraz, il a treize ans. C’est un orphelin et il n’est pas gentil. Le terme le plus approprié serait peut-être même destructeur car il casse tout ce qu’il touche. Même l’assistante sociale est à bout : « - Tu es un parasite qui profite du système. On t’a donné une deuxième, une troisième et maintenant une vingt-septième chance. Et comment as-tu répondu à tant de générosité ? Par l’indifférence, par le manque de respect, par la destruction. - Je ne détruis pas, rétorquai-je à voix basse. Je casse. Aucun rapport. »
Jusqu’au jour où un vieux bonhomme à la santé mentale douteuse débarque pour lui apprendre qu’il est son grand-père et qu’il doit l’accompagner dans une étrange quête. Il aurait dû refuser, il ne l’a pas fait. C’est à ce moment que son destin bascule. Il est embarqué dans une lutte sans merci contre les infâmes bibliothécaires qui veulent détruire les royaumes, renverser les cultures, dominer le monde. Pourtant, les bibliothécaires le craignent car il représente une menace pour eux. En effet, son pouvoir de brise-tout, et oui c’est bien un pouvoir, représente pour eux l’un des talents les plus puissants du lignage des Smedry. Alcatraz est un oculateur.
D’entrée, l’auteur déclare qu’il va écrire son autobiographie et laisse courir son humour au point de se ridiculiser et de présenter son histoire comme celle d’un « imbécile égoïste et méprisable. L’histoire d’un lâche. »
Ecrit à la première personne, l’auteur va et vient entre la narration et ses interventions personnelles dans lesquelles il interpelle et provoque le lecteur, leur parlant même de ses techniques d’écriture. Ces interventions écrites sur un ton ironique, généralement en début de chapitres, mettent en garde les lecteurs sur la fiabilité de son histoire. Son humour subversif nous entraine dans un tourbillon de folie bien mené du début jusqu’à la fin.

Eunice Martins

Alcatraz contre les infâmes bibliothécaires, éditions Mango Jeunesse, mars 2010, 310 pages, 15 €.





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