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  Sommaire - Films -  A - F -  Darkness Falls
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"Darkness Falls" de Jonathan Liebesman

Darkness Falls

Darkness Falls
 

Darkness Falls de Jonathan Liebesman


Sortie le 11 Juin 2003


Réalisateur : Jonathan Liebesman
Scénaristes : Joseph Harris - James Vanderbilt - John Fasano


Avec :
Emma Caulfield (Caitlin), Lee Cormie (Michael), Chaney Kley (Kyle), Joshua Anderson (le jeune Kyle)


Quand on est enfant et qu’on perd sa dent de lait, la petite souris vient la chercher en échange d’une pièce. La seule condition étant qu’il ne faut pas être éveillé quand cette dernière arrive. Quand il était enfant, Kyle l’a vue : il s’agit du spectre de Mathilda Dixon, lynchée plusieurs siècles auparavant. De son vivant, elle accueillait les enfants qui lui amenaient leur dent de lait et ils repartaient avec une pièce d’argent . Jusqu’à ce fameux jour où Miranda fut exécutée pour être suspectée de rapt d’enfants. Depuis, elle n’a de cesse de se venger. Et à Darkness Falls, petit village côtier, il y a eu depuis ce triste événement des dizaines de disparitions d’enfants. Mais personne ne croit en l’existence de Miranda, la " Fée des dents ". Sauf Kyle, et lui sait qu’elle cherchera toujours à le saisir. Et le jour où son amie Caitlin le rappelle parce que son jeune frère Michael fait cauchemar sur cauchemar à propos de la Fée des dents, ce qui lui rappelle le cas de Kyler, ce dernier sait que son retour à Darkness Falls risque d’être aussi sa dernière nuit.


Une épatante série B horrifique qui rappelle beaucoup Fog de John Carpenter, à cause de son contexte géographique, de sa légende, de son unité de temps et d’action, et du fait que le jeune metteur en scène Jonathan Liebesman tire le maximum et le meilleur de tous les éléments de cette histoire : il sait créer la peur, l’instaurer, la gérer, et se révèle vraiment doué dans ce difficile exercice du film d’épouvante.


Très proche du (médiocre) Peuple des ténèbres (qui ne valait le coup que pour son final fatal) pour certains éléments, Nuits de terreur parvient sans problème à le distancer. Tout se place en une seule nuit, les coups de théâtre sont pour une fois intelligents, et l’action est relancée périodiquement par des idées qui donnent au film toute sa force. Seul petit regret, c’est qu’on ne voit pas assez bien le spectre, joliment dessiné par les studios Stan Winston. Mais ce n’est là qu’un simple détail dans ce voyage au bout de la peur qui ne dure quasiment presque qu’une seule nuit, mais une nuit très longue, très effrayante, et qui fait de ce film une excellente surprise qu’il serait regrettable de rater.


Stéphane Thiellement




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