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  Sommaire - Films -  G - L -  G.I. Joe : The Rise of Cobra (G.I. Joe : Le réveil du Cobra)
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"G.I. Joe : The Rise of Cobra (G.I. Joe : Le réveil du Cobra) " de Stephen Sommers

 

Scénaristes : Stuart Beattie, David Elliot
Acteurs : Channing Tatum, Sienna Miller, Marlon Wayans, Rachel Nichols, Dennis Quaid, Christopher Eccleston, Joseph Gordon-Levitt, Saïd Taghma
Distribué par Paramount Picture
Durée : 120 minutes
Sortie le : 5 Aout 2009

Soyons sincères, ne trouveriez vous pas super de posséder un « Accelerator Suit » (un costume qui lorsque vous l’enfilez accélère tous vos mouvements) vous transformant en super héros ?
Des super-soldats équipés de ce genre de matériel ultra sophistiqué, engagés dans une course pour récupérer une arme issue de la nanotechnologie capable de détruire la planète. Voila ce que nous propose l’homme derrière les films de la Momie, j’ai nommé Stephen Sommers.
Après les bandes dessinées et les jeux vidéo c’est maintenant au domaine des jouets que s’attaque le cinéma Hollywoodien et après « Transformers » c’est toute la série des jouets Hasbro « G.I. Joe » qui viennent de faire leur apparition sur l’écran et cette fois en chair et en os dans une histoire où vous n’aurez vraiment pas besoin de vous creuser la cervelle et qui passionnera les enfants (beaucoup moins les grands).
Débutant sur un prologue qui établit le besoin de revanche du vilain vendeur d’armes Destro, G.I. Joe commence avec un groupe de militaires commandés par Duke (Channing Tatum) et Ripcord (Marlon Mayan) chargés de transporter en lieu sûr une valise de plusieurs missiles contenant de microscopiques ‘nanomites’ capables de détruire ou plutôt de « manger » pratiquement n’importe quoi (Les mêmes Nanos que dans « Le jour où la terre s’arrêta » !). Bien évidemment, leur convoi se fait attaquer par un commando mené par Ana (Sienna Miller) -en costume de catwoman- égérie d’une mystérieuse organisation surnommé Cobra et ancienne petite amie de Duke, et ils ne doivent leur salut qu’à l’intervention de l’équipe de « Global Integrated Joint Operating Entity » surnommée G.I. JOE avec à sa tête le général Hawk (Dennis Quaid) qui les enrôle dans cette force d’élite afin de combattre le Cobra.
S’en suivront des poursuites à travers les sables du désert, non loin des pyramides, jusque dans les profondeurs de la calotte glaciaire et une magnifique course poursuite dans les rues de Paris (le meilleur de tout le film !) qui culmine avec notre Tour Eiffel....
Voila pour l’histoire...
L’on peut d’ores et déjà dire que tout le métrage n’est qu’action, action et... explosions en une succession de séquences ahurissantes. Tous les jouets de la ligne Hasbro sont, à un moment ou un autre, là devant nos yeux, en mouvement... et Stephen Sommer a, sans aucun doute possible, ciblé nos charmantes têtes blondes d’où le niveau basique et cliché des dialogues qui nous laissent à la limite du rire !
Malheureusement, ceci est l’exemple type du film où seuls les effets numériques, images de synthèse (CGI) et les scènes de bataille soutiennent le métrage car sans elles le scénario est « creux » et les acteurs hélas ont peu de crédibilité. Pas la moindre petite étincelle entre Sienna Miller et Channing Tatum qui, lui, a vraiment l’air de s’enquiquiner au plus au point et qui nous débite son texte sans aucun relief. Difficile de croire qu’il est écartelé entre son amour pour Sienna et son devoir en regardant son visage qu’aucune émotion n’anime. Même les deux vétérans que sont Dennis Quaid et Jonathan Price ne réussissent pas à convaincre (Quaid nous servant ici une pale caricature de John Wayne). Le seul aspect intéressant du film a été de retrouver les « fideles » de Stephen Sommers que sont Arnold Vosloo, Kevin J. O’Connor et Brendan Fraser, ils nous rappellent que les précédents films de Sommers étaient meilleurs...
Ce n’est certes pas un bon film mais dois-je dire qu’il y a eu pire ? Disons qu’il vaut le détour pour les scènes d’action qui elles enchanteront les amateurs, les adolescents, et les collectionneurs des modèles : les autres.... Oubliez-le !

Andrée Cormier



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