– Les Klingons ne furent pas détruits. C’est comme si... Comme s’ils étaient devenus des" objets d’exposition en Enfer". Et la chose fonce vers la Terre.
Après avoir anéanti des vaisseaux klingons un "intrus" fonce vers la Terre. Starfleet n’a qu’un seul vaisseau à leur opposer. L’Enterprise vient de connaître une refonte ayant modifié 90% de sa structure. Son capitaine Willard Decker connait parfaitement le vaisseau et se prépare depuis deux ans à ce vol. Il est écarté. L’Amiral Kirk le relève de son commandement et prend les commandes. Il a décidé un départ en urgence avant que les Téléporteurs soient vérifiés. Ceux-ci poursuivent l’embarquement de l’équipage. Incident ! Deux morts. L’Amiral Kirk s’inquiète, envisageant même que Decker ait pu saboter le téléporteur qu’il allait lui-même emprunter. On remarque qu’il n’envisage pas un seul instant sa propre responsabilité.
Ce roman éclaire d’un jour nouveau la personnalité des protagonistes. De plus par rapport au film "Star Trek I" ce roman apporte des informations non négligeables. Ainsi il est précisé que Willard Decker est le fils de Matt Decker (1). De même il est indiqué que le lieutenant Ilia est une extraterrestre appartenant à la race Delta dont le métabolisme émet des phéromones sexuelles ( ceci explique la réaction de Chekov et de Sulu lorsqu’elle pénètre sur la passerelle de l’Enterprise).
De plus le contexte de l’univers Star Trek est précisé. Ainsi nous apprenons l’existence au XXI° siècle d’implants de contionnement qui aboutirent aux révoltes de 2043-47. Ce XXI° siècle fut également marqué par une prodigieuse réalisation technologique : le complexe hydro-électrique de Gibraltar. Le barrage ayant abaissé le niveau de la Méditerranée de 60 mètres alimenta en énergie l’Europe du Sud et l’Afrique du Nord (2).
Cet ouvrage met en évidence la richesse de l’univers créé par Gene Roddenberry en ce qui concerne les personnages comme les réalisations humaines.
(1) cf. l’épisode TV "La Machine infernale" ( The Doomsday Machine) écrit par Norman Spinrad
(2) il s’agit visiblement d’une référence au projet Atlantropa de l’architecte allemand Hermann Sörgel
Damien Dhondt
Gene Roddenberry _ d’après le scénario de Harold Livingston & Alan Dean Foster _ Préface de l’Amiral William T.Kirk _ Star Trek _ Traduction : Herbert Drai _ J’ai Lu n°1071 _ Inédit, poche, 224 pages