– C’était bien un suicide n’est-ce pas ?
– Oui, mais involontaire en quelque sorte. Les suicides politiques qu’affectionnent les Cetagandas se transforment parfois en véritable boucherie lorsque l’intéressé refuse de coopérer.
– Trente-deux coups de poignards dans le dos, le suicide le plus affreux qu’il leur ait été donné de constater n’est-ce pas ?
Une aventure de plus pour Miles Vorkosigan : il s’agit de la 8° parue aux Etats-Unis, de la 9° éditée en France et de la 6° selon l’ordre chronologique. Tout le monde a compris ? C’est pas grave. Cette histoire se situe chronologiquement entre "Miles Vorkosigan" et "Un clone encombrant". Evidemment il existe quelques nouvelles non traduites qui s’intercalent, mais...
Cette fois Miles Borkosigan est envoyé en mission diplomatique dans le système de Cetaganda. Rappelons que Cetaganda a autrefois envahi Barrayar la planète natale de Miles ( à présent on aurait plutôt tendance à appeler cela une "mission d’exploration"). Aujourd’hui Cetaganda est le domaine de l’intrigue et des manipulations génétiques.
A peine arrivé, Miles subit une agression mystérieuse et se retrouve en possession d’un objet énigmatique. En fait Miles est tombé en plein milieu d’une intrigue ayant pour but à la fois une prise de pouvoir sur Cetaganda et un complot contre Barrayar. La solution la plus simple serait d’en référer à ses supérieurs hiérarchiques. Mais Miles ne va pas rater l’occasion de résoudre cette énigme, d’autant plus que l’honneur d’une dame est en jeu.
Machination et humour sont au rendez-vous. N’oublions pas la description de la société cetagandaise qui est un régal dans la catégorie "à éviter pour tout voyage touristique".
Damien Dhondt
Lois Mc Master Bujold _ Cetaganda _ Traduction : Bernadette Emerich & Alfred Ramani _ J’ai Lu n°4891 _ février 2006 _ Réédition, poche, 350 pages _ 7 euros