"Blue Dragon Ral Grad tome 2 " de Tsuneo Takano et Takeshi Obata
Les maléfiques Kages menacent les hommes vivant dans le monde de la lumière. Face à ce péril, le roi du château de Supherite libère Ral, un dangereux garçon, qu’il a tenu enfermé pendant dix huit ans avec son Kage dragon. A sa libération, Ral se distingue en éliminant les Kages hostiles, puis décide de partir pour un long périple dans le dessein de tuer Obscuria, la reine des kages !
Nos amis repartent sur la route, en compagnie de Kafka et de son chien Nui détecteur de Kages. Ils arrivent à la ville de Ruriru. Bien que constituée de remparts infranchissables, celle-ci est en proie à un Kage mystérieux qui enlève régulièrement des femmes. Quand celui-ci enlève le professeur Mio, le sang de Ral ne fait qu’un tour. Ral et Kafka s’associent pour battre un Kage entouré de soldats cachés dans les pierres de la muraille. C’est alors qu’ils apprennent l’existence d’un puissant guerrier : Ganette et son Kage White Tiger, eux aussi sont aux trousses de Obscuria. A en juger par les cadavres de Kages qu’il a laissé en mer, il n’a pas l’air d’être un petit plaisantin.
La première partie de ce manga reste assez décevante devant la foule de fan-service faite par de nombreuses vignettes où on voit le professeur Mio (et parfois d’autres inconnues) complètement nue. Le scénario est intéressant, mais ce côté ecchi trop prononcé est lourd.
Puis, quand nos amis prennent la mer (et que les femmes nues disparaissent), cela devient beaucoup plus intéressant, et même à la hauteur de nos espoirs. Les dessins sont superbes, que ce soit les personnages, les monstres (atypiques par leur charadesign) ou les décors. Les batailles sont épiques et l’humour présent. L’introduction de Ganette promet de grandes batailles. Mais arriveront elles à temps ? Car la série ne compte que quatre volumes. L’ecchi aurait il précipité la perte du manga, comme la poitrine de Lucille a eu raison de Ral en fin de tome ?
Virginie Liégeon
Blue Dragon Ral Grad tome 2 de Tsuneo Takano et Takeshi Obata - traduction de Sebastien Gesell - Editions Kana - mars 2009 - Inédit, poche, sens de lecture japonais, 208 pages - 6,25 euros
