Je vous l’ai dit l’autre jour, Ari. Vous êtes un ange de lumière et je suis un ange des ténèbres. Nous sommes le yin et le yang , vous et moi.
Membre des Renseignements Généraux, le Commandant Ari Mackenzie est un homme de dossier. Cet enquêteur du XXI° siècle est allergique à l’informatique. Néanmoins son érudition et ses relations lui permettent de disposer d’une parfaite connaissance des mouvements sectaires.
Ses fonctions n’auraient pas dû le conduire sur les traces d’un serial killer. Mais l’une des premières victimes du "Trépaneur" se trouve être un ami de son père. Aussi il s’incruste dans l’enquête.
Adepte du principe du rasoir d’Ockham, Ari doit cependant s’interroger si la folie est la seule motivation à ces meurtres. Quel peut être le lien entre la confrérie du Vril, la théorie de la Terre Creuse et les carnets de Villard de Honnecourt, architecte du Moyen-Âge ?
L’enquête ésotérique se joint au thriller d’action riche en suspens impliquant fusillade et lancer de grenades. Signalons qu’une partie de l’action se situe dans la ville de Portosera créé par l’écrivain Jean-François Dauven (1).
On remarquera que le nouveau héros d’Henri Loevenbruck (2) se trouve en état d’investigation permanente s’interrogeant sur l’identité des coupables comme sur leurs motivations. L’arrière-plan historique du temps des cathédrales et des sociétés secrètes nazies nous est présenté. Mais Ari comme le lecteur peut se demander si cela ne constitue pas un paravent.
(1) "Le Manuscrit de Portosera-la-rouge (Ramsay & J’ai Lu)
(2) Le Syndrome Copernic, Le Testament des siècles, Moïra, Gallica
Damien Dhondt
Henri Loevenbruck _ Le Rasoir d’Ockham _ J’ai lu _ mars 2009 _ Réédition, poche _ 8 euros