L’animal était menaçant. Indomptable. Dangereux.
Le Moyen-Atlas marocain est le paysage qui se présente tous les jours à la vue de Zaïna. A treize ans elle fait largement sa part des travaux d’élevage.
Mais les membres de sa famille n’apprécient guère Zaïna. N’est-elle pas la fille d’une "seharra" ( "sorcière") française qui a ensorcelé son père berbère ?
Son oncle a ramené un cheval pour la fantasia. Or il s’agit d’Ijaouane un étalon indomptable, que personne ne peut approcher sans risque. Zaïna le regarde, s’approche, l’amitié se fait entre la jeune fille et l’étalon.
Le merveilleux va se produire. L’amitié va permettre à Zaïna et Ijouane de remporter une épreuve d’équitation.
Puis Ijouane disparaît : volé ! Mais d’autres ont une autre explication. Et si Ijouane n’avait jamais existé ? S’il n’était qu’une invocation de la seharra Zaïna ? Les rumeurs ont été lancées et les preuves des pratiques de la sorcellerie par Zaïna seront bientôt déposées.
Ce premier volume de Charlotte Bousquet avant qu’elle ne se lance dans la fantasy nous relate la rencontre entre une jeune fille et un animal sauvage confrontés à la cruauté humaine et en quête de liberté.
Damien Dhondt
Charlotte Bousquet, Illustrations : Saïd Oumouloud _ Zaïna et le fils du vent _ Edition : Yomad _ octobre 1999 _ Inédit, poche, 144 pages _ 7 euros