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  Sommaire - Livres -  A - F -  Oscar Wilde et le jeu de la mort
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"Oscar Wilde et le jeu de la mort"
Gyles Brandreth

Editeur :
10/18
 

"Oscar Wilde et le jeu de la mort"
Gyles Brandreth



Oscar Wilde et Bosie

Présentation de l’éditeur

Facétieux Oscar Wilde ! Après avoir choqué le monde par ses boutades lors de la première triomphale de L’Eventail de Lady Windermere, le voici qui propose à ses amis une curieuse activité pour les distraire : le jeu de la mort. Chacun inscrit sur une feuille le nom de la victime de son choix et aux participants de deviner qui veut tuer qui.

Mais quand la Mort commence à frapper les victimes potentielles dans l’ordre exact où elles ont été tirées, le drame succède à la comédie. Flanqué de son fidèle ami Robert Sherard, et assisté par Arthur Conan Doyle et par le peintre Wat Sickert, Wilde mène l’enquête avec plus de zèle que jamais. Car son nom et surtout celui de sa femme figurent sur la liste funèbre...

Avis de Valérie

Très attendu, le second tome des aventures de Oscar Wilde ne déçoit pas, d’autant que l’intrigue policière est mieux amenée et est construite brillamment, et que la mise en place des personnages ayant déjà été faite dans le premier opus, on profite directement d’entrer de plein pied dans le récit.

Le mystère qui entoure la mort de plusieurs personnes est très astucieux. Oscar Wilde ayant souhaité lors d’une soirée de son club Socrate, de faire jouer ces participants au jeu de la mort, chacun doit noter sur un papier le nom de la personne qui, selon lui, devrait ou mériterait de mourir. Comme l’écrivain le dit et le répète, il ne s’agit que d’un jeu. Pourtant est-ce bien innocent de rendre tangible un tel souhait ? Visiblement pas car au fil des jours, les personnes ainsi nommées décèdent dans ce qui semble être des accidents mais dans l’ordre précis des noms tirés au sort...

Comme dans le premier roman, l’intérêt principal outre la qualité de l’écriture de Gyles Brandreth, est de côtoyer pour un temps le grand Oscar Wilde. Le texte est émaillé par les bons mots, les aphorismes, les phrases toutes en finesse du Maître et est surtout époustouflant de tous les détails historiques. Vous pouvez vérifier, tout est vrai et est disposé d’une manière homogène au coeur du récit. Nous retrouvons Arthur Conan Doyle (le papa de Sherlock Holmes), Bram Stocker (celui de Dracula), Wat Sickert (l’un des pères de l’impressionnisme anglais), mais aussi tout ce qui se compte d’important à cette époque. Le narrateur reste Robert Sherard, l’ami fidèle d’Oscar, fidèle et honnête. Parmi la faune qu’ils fréquentent, cette qualité est capitale et permet à Oscar d’exercer tranquillement son sens de l’observation.

Face à cette profusion de vérités historiques, nous ne pouvons ignorer la fin précoce et tragique de Oscar Wilde. C’est pourquoi, à certains moments, nous éprouvons une tristesse vis à vis de l’homme, mais aussi de l’écrivain génial qui n’a pu, de fait, nous léguer plus d’oeuvres. Pour conclure, il est utile de préciser que nous avons l’impression de remonter le temps. Ce voyage s’effectue d’une manière si agréable que le plus dur apparaitra au dénouement, lorsque nous devrons refermer le livre et attendre le suivant.

Fiche Technique

Format : broché
Pages : 461
Editeur : 10/18
Collection : Grands détectives
Sortie : 5 février 2009
Prix : 13,50 €





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