SF Mag
     
Directeur : Alain Pelosato
Sommaires des anciens Nos
  
       ABONNEMENT
Sfmag No122
118

11
F
é
v
RETOUR à L'ACCUEIL
BD   CINÉ   COUV.   DOSSIERS   DVD   E-BOOKS  
HORS SERIES    INTERVIEWS   JEUX   LIVRES  
NOUVELLES   TV   Zbis   sfm   CINÉ-VIDÉOS
Encyclopédie de l'Imaginaire, 18 000 articles
  Sommaire - Films -  G - L -  Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban
Voir 103 livres sur le cinéma, romans, études, histoire, sociologie...

"Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban" de Alfonso Cuaron

van
van
van
van
van
 

Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban de Alfonso Cuaron

Sortie le 2 juin 2004

Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson, Gary Oldman, David Thewlis ...

On avait quitté Harry et sa bande de gamin et on retrouve trois adolescents aux caractères plus affirmés, et c’est tant mieux. Si le ton enfantin donné par Chris Colombus aux premiers épisodes était pertinent, l’arrivée de Alfonso Cuaron au commande du troisième opus permet à la série de prendre un virage résolument plus mature et ainsi rester fidèle aux livres, qui sont sensés, rappelons-le, grandir avec leurs lecteurs. C’est donc avec plaisir que l’on retrouve Harry affrontant, enfin, sa famille adoptive de Moldus antipathiques et Hermione administrer une correction bien méritée à Malefoy.

Le film respecte une fois de plus la trame du livre, bien qu’il s’attache plus à l’enquête de nos apprentis magiciens qu’à leur formation, mais 2h20 c’est déjà long, et l’essentiel, enfin presque, est présent. Ainsi Harry est de nouveau confronté à l’ombre de son ennemi mortel, cette fois-ci en la personne de Sirius Black, un dangereux sorcier en fuite depuis son évasion de la prison d’Azkaban, dont personne ne s’était jamais échappé jusqu’alors. Malgré tous les efforts du Ministère de la Magie et des professeurs de Poudlard pour protéger Harry et le laisser dans l’ignorance, la rencontre semble inévitable car Sirius est lié à son passé et à la disparition de ses parents.

Au fil du déroulement de l’intrigue, les spectateurs découvrent un Poudlard et ses environs plus sombres que précédemment et de nouvelles créatures fabuleuses : un film mettant en scène un hippogriffe est un évènement suffisamment rare pour être remarqué ! Le Pegase de Ray Harryhausen dans le Choc des Titans (1980) était (et reste pour moi) magnifique, mais, même si on peut regretter que les images de synthèse soient trop artificielles voire trop visibles par rapport à un cheval avec des prothèses, le "jeu d’acteur" de l’hippogriffe est à la fois majestueux et touchant.

On l’aura compris, Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban est un film qui apporte à la fois distraction et effets spéciaux magnifiques. Sachant qu’il reste encore deux livres et quatre films, gageons que si les producteurs savent choisir les réalisateurs judicieusement, la série des aventures de Harry pourra entrer dans le cercle très fermé des "films à suite" qui s’améliore à chaque nouvel épisode.

Note : 8/10

Kriss Madrock



Qu’est-ce qui m’ennuie dans ces films ?

Eh bien c’est l’histoire. Elle est composée des pires clichés de la littérature : l’enfant orphelin avec des tuteurs odieux qui se réfugie dans le même milieu que ses parents. Tout cela est trempé dans une sauce fantastique, et c’est là tout l’art de l’écrivain, qui rend ainsi ces clichés encore plus crédibles. Cet enfant évidemment est un enfant surdoué, ou plutôt doué de pouvoirs qui le rendent bien plus “valable“ que ces odieux tuteurs.
Ceci dit le premier bénéficiait d’une très belle réalisation et possédait les atouts de la surprise produite par les différents mondes de Harry et de sa tribu.
Le deuxième est nettement moins bien fait ! Vraiment ! on pouvait éviter de nous resservir le match sur les balais volants...
Ce troisième est très bien réalisé mais, une fois de plus comment faire un film d’horreur pour les enfants après Tim Burton ? Ici rien ne fait peur. Introduire le loup-garou, - personnage aussi ressassé (et tellement inutile) - dans l’intrigue peut donner à penser à une défaillance de l’imagination de la créatrice. Mais après tout, tout est comme cela dans l’histoire. Car qu’apporte-t-elle de nouveau dans le chaudron de l’imaginaire ? Rien, si ce n’est du rassis et du réchauffé...
Mais cette histoire de famille, comme toutes les histoires de famille dans l’histoire de la littérature, plaît énormément !
Moi je m’ennuie...

Alain Pelosato



Retour au sommaire