|
C’était l’occasion pour moi de traiter enfin un cas intéressant à la mesure de ma valeur, loin de la recherche de chats volés. Un meurtre !
1878 : le jeune détective Sherlock Holmes en quête d’un chat perdu (celui de la soeur de Madame Hudson), fait ses premières armes dans le monde de l’underground londonien. De fil en aiguille une succession d’évènements va le mener jusqu’aux Indes à la recherche d’un criminel. En bateau, en train et à dos d’éléphant le jeune Sherlock progresse vers sa cible.
Après le choc du premier tome révélant les origines de Moriarty on ne peut qu’être déçu par la banalité de l’histoire qui souffre de quelques incohérences.
Qu’un restaurant chinois serve du chat en le faisant passer pour du lapin peut surprendre. Sherlock en anatomiste avisé constate la différence des os entre les deux animaux. Cependant il est surprenant de constater qu’aucun amateur de lapin ne se soit jamais aperçu de la différence entre les os habituels d’un rongeur et ceux d’un félin.
De plus le patron du restaurant lui apprend que son établissement n’est qu’une couverture pour sa fumerie d’opium. Qu’il annonce franchement une telle activité délictueuse est assez étonnant. On peut également être surpris qu’il se fournisse d’une manière illégale en chats, ce qui peut attirer l’attention sur son commerce plus lucratif.
Par la suite passant par un hôpital en Indes Sherlock fournit les indications pour soigner un blessé, tache qu’aucun médecin n’est capable de remplir, mais qui s’avère à la portée d’un ancien étudiant en chimie (?!?).
Damien Dhondt
Scénario : Didier Convard & Eric Adam, Dessin : Jean-Louis Le Hir, Couleur : Véronique Robin _ Sherlock, tome 2 : les Coquelicots du Penjab _ Glenat, collection Graffica ( octobre 2008) _ Inédit, grand format, 48 pages couleurs, 12,50 euros
|