| Pulse 2 Afterlife
Après Pulse de Jim Sonzero (2006), lui-même remake du film japonais Kairo, voici Pulse 2 et 3 de Joel Soisson. L’histoire de Pulse débute quand les morts s’engouffrent dans les réseaux (informatique) pour venir envahir le monde des vivants. Et ils ne sont pas gentils les morts quand ils reviennent, allez savoir pourquoi...
Dans ce Pulse 2, on voit Michelle en quête de sa fille Justine (qu’on reverra dans Pulse 3).
Le film est assez agaçant car on ennuie le spectateur avec les problèmes de couple de Michelle. Les scènes sont interminables, le réalisateur ne sachant jamais à quel moment les arrêter ! En fin de compte, Steven, le mari, récupère Justine et fuit à la campagne (à l’écart des réseaux...) car il doit fuir aussi le fantôme de Michelle.
Un type tout habillé de rouge (cette couleur est transparente aux revenants) parle de « sauver le monde ». On saura comment dans Pulse 3, patience...
Il y a une scène éprouvante avec une paire de ciseaux. Ça fait toujours peur une paire de ciseaux quand on l’utilise d’une certaine façon...
Pulse 3
« Gare à celui qui scrute le fond de l’abysse car l’abysse le scrute à son tour »... Ce sont les paroles de la jeune Egyptienne à travers la Webcam, juste avant qu’elle ne se suicide. C’est une citation de Nietzsche, mais ce n’est pas dit dans le film...
Après le prologue, Pulse 3 commence au camp de réfugiés évoqué à la fin de Pulse 2. Justine est devenue une adolescente. Dans ce camp ils vivent comme au XIXe siècle, pour éviter tout appareil informatique. Mais Justine va découvrir un ordinateur portable caché sous le tableau de bord d’une épave de voiture. Et devinez ce qu’elle va faire ? Allumer l’ordi bien sûr, et ouvrir la porte aux Morts ! Ben non, la Mort n’arrive pas. Justine prend contact avec Adam, le jeune homme du début du film. Il est à Houston. Elle s’appelle Justine... hein Sade ? La jeune fille part le retrouver. Mais c’est pas Adam qu’il aurait dû s’appeler, mais Jésus... ou... Satan ?
Dans ce film le réalisateur semble avoir trouvé enfin le bon rythme. Il se laisse donc regarder agréablement. Bien meilleur que l’opus 2...
Alain Pelosato
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