Ce film est présenté par Guillermo del Toro. Mais ce n’est pas pour autant qu’on va se laisser influencer...
“Orphelinat du bon berger”. On voit quelques scènes d’enfants jouant au jeu : « un deux trois soleil ». Cela c’est du passé. Aujourd’hui, cette belle bâtisse est occupée. Le petit garçon, Simon, a des amis invisibles. Plutôt des amis issus de l’imaginaire (Peter Pan) qu’il s’est inventés. C’est le fils d’un couple qui ouvre un foyer pour enfants handicapés dans l’ancien orphelinat. Alors que sa mère lui fait visiter une grotte au bord de la plage, elle le surprend parlant avec quelqu’un. Mais il n’y a personne, elle ne voit personne. Cette femme, prénommée Laura, a été pensionnaire dans cet orphelinat à l’époque dont on a vu les événements en début de film. Simon a été adopté. Il est malade. Mais il ne le sait pas. Nous l’apprenons lorsqu’une vieille assistante sociale rend visite à Laura.
On a une petite séance de gore avec un doigt salement écrasé dans la fermeture d’une porte (et une autre plus terrible plus tard...) et... Simon disparaît. Tout cela se passe lors de l’inauguration du foyer d’accueil. Les recherches organisées par la police ne donnent rien. Sa mère ne renonce pas à le chercher.
Comme toujours dans ces histoires il y a le sceptique : Carlos, le mari.
Les événements étranges (et parfois effrayants) se multiplient.
Ce film est un mélange de La Maison du diable (Robert Wise 1963) et Le Sixième sens (M. Night Shyamalan 1999) : une maison hantée et un enfant qui voit les morts. A la mode espagnole. Une histoire de hantise bien filmée avec quelques petites originalités : le jeu de piste de la chasse au trésor, le phare, et le jeu enfantin « un deux trois soleil »...
La mort des enfants quoi de plus effrayant ? Et leurs fantômes alors ?

Alain Pelosato