On retrouve notre ami Bruce le scientifique. Toujours le même problème : comment assumer les actions catastrophiques du monstre qu’il devient sans même le vouloir ? Comment contrôler son corps pour que la transformation ne se produise pas ? Comment supprimer les cellules sanguines qui sont responsables de la transformation ? Comment guérir ? Les conséquences incroyables d’une goutte de sang dans une bouteille de soda... En attendant, les militaires le cherchent toujours.
Nous pauvres spectateurs, il nous faut attendre quarante minutes pour enfin regarder la délicieuse Liv Tyler bouger et parler.
A part ça, Hulk casse tout, comme d’habitude, et rien ne peut l’abattre. « Je ne veux pas le contrôler, déclare Bruce, je veux m’en débarrasser ! »
Les militaires ont-ils réussi à créer un adversaire à la hauteur ?
Ben oui, et alors qu’est-ce qu’ils cassent comme bagnoles en plein Manhattan. La fin ? Une toute petite surprise...
Ce film est un bon divertissement.
Il n’arrive pas à la cheville du Hulk de Ang Lee (2003), qui est un chef-d’oeuvre shakespearien, une vrai histoire de science-fiction et d’horreur, magistralement filmée et jouée. Le metteur en scène présente une mise en page BD sans en abuser, avec plusieurs vignettes à l’écran permettant de voir plusieurs événements à la fois ou plusieurs angles de vue, des changements de cadre et même un plan fixe sur les yeux du père de Bruce. Une dramaturgie oedipienne à la Romeo et Juliette se mêle au mythe de la Belle et la Bête. Superbe !
Ces film sont tirés d’une BD de chez Marvel.
La télévision a déjà utilisé le personnage dans une série et plusieurs films.