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  Sommaire - Films -  G - L -  Hellboy II : The Golden Army
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"Hellboy II : The Golden Army " de Guillermo Del Toro

 

Ce n’est pas souvent qu’un directeur, qui a été nommé pour l’oscar du meilleur film étranger, nous donne LE meilleur film d’action de l’été c’est chose faite avec le dernier Guillermo Del Toro : « Hellboy : The Golden Army » !

« Hellboy II : The Golden Army » est la plus splendide et imaginative pièce du cinéma fantastique qu’il m’ait été donné de voir depuis longtemps et tout le talent de Guillermo, toute son imagination débridée et tout l’amour qu’il a pour ses caractères sont palpables, présents, à la puissance mille, dans ce second volets des aventures de Hellboy, le démon écarlate... C’est brillant, amusant et visuellement époustouflant !
Tiré de la bande dessinée de Mike Mignola l’histoire et le scénario en on été écrits par Guillermo lui-même : ici, plus besoin de nous présenter les caractères, aussi entrons nous directement dans le vif du sujet et... dans l’action mais ce n’est pas que de l’action, le film prend le temps d’établir qui est l’homme et quels sont les sentiments qui se cachent derrière Abe Sapien (l’homme-poisson), il explore les relations professionnelles et, oh combien, intimes et personnelles entre Liz et Hellboy et la chanson « Can’t Smile Without You » par Hellboy et Abe Sapien vous tirera des larmes... de rire !
Action... humour... sentiments : tout est là et il ne nous reste plus qu’à glisser dans notre fauteuil et... vivre cette nouvelle aventure !
Le film commence sur un flashback : l’histoire racontée par le professeur Trevor ‘Broom’ Bruttenholm (John Hurt) à son fils adoptif, le jeune Hellboy, juste avant qu’il s’endorme... histoire de la « golden Army », histoire où elfes et trolls, rois et princes et les humains sont en guerre et, sous nos yeux, les marionnettes de bois s’animent...
Des milliers d’années auparavant un pacte de confiance réciproque a eu lieu entre le monde des humains et l’invisible monde du fantastique mais, ce pacte vient d’être brisé et le Prince Nuada (Luke Goss) est prêt à réveiller et à lancer contre l’univers des humains la « Golden Army » : des guerriers mécaniques que rien ne peut arrêter et qui ignorent la pitié. L’enfer sera bientôt sur terre à moins que ...

...A moins que, justement, l’on appelle un super héro à la rescousse : il est rude, pas toujours poli, rapide à la colère, a des cornes qu’il a lui-même sciées et polies, est écarlate et on ne le comprend pas toujours mais... il défend les faibles (nourrissons et chatons particulièrement), répond toujours présent lorsqu’il s’agit de combattre des vilains et est régulièrement vainqueur. Allons vous l’avez deviné... il est temps d’appeler Hellboy (Ron Perlman) et son équipe Lisa (Selma Blair), Abe Sapien (Doug Jones), le tout nouvel arrivant Johann Kraus (voix de Mac Farlane) et bien sur leur patron Tom Manning (Jeffrey Tambor) pour sauver le monde de ces créatures en tous genres qui se sont rebellées !
Del Toro a créé ici un fastueux, étonnant, et inattendu « bestiaire » tel le « Troll Market » où l’on entre par une porte secrète enfouie sous le pont de Brooklyn. Toutes les créatures, trolls, goules, fées, géants, elfes et autres prolifèrent et l’on ne peut s’empêcher de penser à la Cantina de Star Wars avec, ici, d’énormes et expressives créatures imaginaires qui passent en fond d’écran et que l’on ne revoit plus après mais qui, durant les quelques instants où elles apparaissent, créent devant nos yeux un univers fascinant. (L’inquiétant ange de la mort est absolument stupéfiant).
Ron Perlman est si bon dans ce rôle du démon écarlate que sans aucun doute possible il EST Hellboy (absolument impossible d’imaginer quelqu’un d’autre), les acteurs qui l’entourent étayant, par leur talent, cette crédibilité.
Au final : A voir et revoir car si l’on a aimé Hellboy I on peut dire que « Hellboy II : The Golden Army » est encore meilleur, il a plus de scènes d’action, plus de monstres, les effets spéciaux sont plus impressionnants, les caractères sont plus exploités et sont confrontés à un plus grand challenge...
Et vient alors la question qui en découle : « Alors Mr Del Toro dites nous vite... à quand Hellboy III ? »

Andrée Cormier



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