Juillet 2008

Bon, on efface tout et on recommence... Les dernières années d’aventure du Tisseur n’ont jamais existé (voire la chronique des deux précédents numéros dans la revue). Ne parlons pas de ce procédé facile et sans scrupule pour les précédents auteurs, et observons ces nouveaux récits. Après la noirceur des derniers, cela fait beaucoup de bien de découvrir des aventures légères, voire old-school, puisque l’on fait marche arrière ; on retrouve Peter sans le sou, chez sa tante, célibataire, bref : le personnage qu’il était il y a des années de cela. De bonnes petites histoires, entrecoupées de brefs récits qui donnent l’impression d’être inutiles mais qui, au final, apporte cette légèreté général au titre. Maintenant, la sensation de ne plus lire le vrai Spiderman prédomine, quand on arrive aux derniers feuillets... la transition est trop abrupte.

Concernant les Thunderbolts, encore un épisode spécial, et cela s’en ressent ; cela ne vaut pas la série régulière, et le rythme et le dynamisme se cassent doucement la figure au fil des pages, tout en restant très correctes.
Bref, un numéro pour les nouveaux lecteurs ou pour ceux qui en avaient assez du ton assez répétitif de ces derniers mois ; il n’empêche que cela choque indéniablement de revenir ainsi en arrière...

Grégory Covin