"Les Ruines" de Carter Smith

Je suis très heureux qu’on ait donné à un film le même titre que l’un de mes romans “Ruines” encore disponible chez Amazon : ruines Ce film tente de mettre en scène une créature absente du cinéma (à ma connaissance) jusqu’à aujourd’hui. Enfin, depuis La Chose d’un autre monde de Christian Nyby (1951). Les Ruines est adapté d’un roman de Scott B. Smith (publié aux USA) qui en a écrit le scénario. L’introduction est assez flippante mais ensuite on s’ennuie autour d’une piscine pour touristes. Mais ça ne dure pas longtemps. Enfin... ensuite c’est sur la plage le soir. On est vraiment obligé de nous infliger ce genre de scène ? Non, je ne crois pas. Après c’est à l’hôtel... Bon ils finissent par partir découvrir ces ruines... Ceci dit, une virée touristique qui tourne au cauchemar c’est assez courant comme histoire. Ils arrivent sur les ruines et une tribu Maya les oblige à monter sur les ruines de la pyramide en tuant un de leur compagnon. Faut toujours regarder où on met les pieds... On imagine déjà que c’est un rituel pour des sacrifices humains car de nombreux Mayas arrivent et s’installent autour du site. Nos jeunes héros entendent un téléphone sonner en provenance d’un puits profond. Un des jeunes descend avec une corde qui casse. Une jeune fille descend pour aller à son secours. Elle saute car la corde est trop courte et elle se blesse. Ça s’enchaîne et plus ça va, plus ça va mal. L’essence même du scénario du film d’horreur. Il y a toujours la niaise qui meurt de trouille et qui accumule les conneries. La niaise en question essaie de demander des secours aux Mayas, elle s’énerve et lance une touffe de plante qui tombe sur un enfant. Les mayas exécutent l’enfant... Il y a un problème avec la plante alors ? Peut-être alors les Mayas veulent tout simplement éviter une contagion ? Après quarante-trois minutes de film la plante attaque. Enfin ! Et maintenant ça devient intéressant. On discerne le caractère de chacun, les courageux et les froussards. Les niais(e)s ne sont pas toujours ceux qu’on le croit. Le courage et la douleur. C’est ce qui fait qu’un film est bon ou pas... Et l’horreur se développe, suit son chemin, sans pitié. Pas mal ce film. P.S. Le gouvernement mexicain a dû être averti du danger en voyant ce film. J’espère qu’ils vont aller mettre une bonne dose de désherbant sur cette plante ! Alain Pelosato

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