L’Âge de Glace de Chris Wedge



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Gérard Lanvin, Elie Semoun, Vincent Cassel, Maureen Door...


20 000 ans avant notre ère, lorsque Scrat, un rongeur entêté, fend la banquise et déclenche un nouvel âge de glace, des troupeaux de mammifères émigrent vers le Sud. Manny, un mammouth solitaire qui n’en fait qu’à sa tête, choisit, quant à lui, d’aller vers le Nord et se voit bientôt rejoint par Sid, un paresseux volubile qui tente désespérément d’échapper à un couple de rhinocéros qui rêvent de lui faire la peau. Grincheux et farouchement indépendant, Manny fait tout pour éloigner cet importun mais Sid s’accroche tel une sangsue. Sid ne se contente pas d’imposer à Manny sa présence et ses bavardages incessants, il l’oblige aussi à recueillir un bébé humain, Roshan, que sa mère lui a confié avant de mourir et à ramener celui-ci à son père, un chasseur nomade parti vers le Nord. La situation ne fait qu’empirer avec l’arrivée de Diego, un tigre à dents de sabre chargé par son chef de capturer le bébé.



Diego réussit à gagner la confiance de Manny, qui l’engage comme guide. L’étrange clan se met alors en route pour un périlleux voyage où il devra affronter toutes sortes de dangers et découvrira, à travers ces épreuves, le sens de l’amitié, du sacrifice et de la loyauté.


Au cours de leurs aventures, les compères vont croiser une galerie de personnages des plus pittoresques : le duo de rhinocéros à la poursuite de Sid ou la dernière colonie de dodos, complètement allumés et en voie d’extinction. Sans oublier, bien sûr, Scrat, sorte de croisement invraisemblable entre un rat et un écureuil, qui est le personnage récurrent du film. C’est de loin le personnage le plus déjanté et chaque chose qu’il entreprend tourne invariablement à la catastrophe à l’échelle planétaire à cause de son incroyable stupidité.


Ce 1er long-métrage d’animation réalisé par Chris Wedge est une comédie sarcastique aux allures de « buddy movie » qui mélange toute à la fois action, humour, aventure et quelques très belles séquences de pure émotion. Le scénario a été écrit dans un esprit très « cartoon », les dialogues sont excellents et souvent décalés et les gags particulièrement délirants. Le tout est mis en valeur par un logiciel d’éclairage, baptisé « Ray Tracing », qui simule à merveille les nuances les plus subtiles de la lumière naturelle. À ne rater sous aucun prétexte.


Josèphe Ghenzer