Matthew McConaughey, Christian Bale, Izabella Scorupco, Gerard Butler, Scott James Moutter...

L’action démarre de nos jours à Londres, où une femme ingénieur est chargée d’un forage souterrain de galeries en vue de l’installation d’une nouvelle ligne de métro. En creusant un tunnel, l’un des ouvriers de son équipe découvre une caverne qui s’avère, en réalité, être l’antre d’un dragon endormi là depuis des siècles. Quinn, âgé de 12 ans, est venu rejoindre sa mère après sa journée d’école et assiste médusé à la mort de celle-ci lorsque la bête s’échappe à l’air libre où elle va semer la mort et la désolation parmi la population. 20 ans plus tard, le monde entier vit terrifié sous la menace constante de ce dragon et de la nombreuse progéniture qu’il a engendré au fil des ans
Devenu le chef d’un groupe de survivants vivant dans les ruines d’un château dans le Northcumberland, Quinn tente tant bien que mal de repousser les attaques des dragons et d’assurer la pénible survie de la petite communauté dont il a la charge. Un jour, un mercenaire, appelé Van Zan, arrive avec ses hommes, munis d’un impressionnant arsenal, et tente de convaincre Quinn et les membres de sa communauté de s’allier à lui pour combattre les dragons afin d’éradiquer ce terrible fléau à tout jamais.
Le Règne du Feu mélange tout à la fois un passé médiéval, dans lequel la civilisation est retombée après la destruction des villes, à un futur post-apocalyptique dans un ultime combat pour la survie de l’humanité. En plus de décrire avec minutie ce qu’est devenu le quotidien des rares survivants dans un monde complètement dévasté par une multitude de dragons pratiquant la politique de la terre brûlée depuis qu’ils ont pris le contrôle de la planète, l’histoire met l’accent sur l’affrontement psychologique entre les deux principaux personnages que tout oppose, interprétés respectivement par les excellents Christian Bale (Quinn) et Matthew McConaughey (Van Zan), au look méconnaissable
La mise en scène de Rob Bowman (“ X-Files ”) est en parfaite adéquation avec le sujet et utilise à bon escient la bande-son afin de plutôt privilégier le subjectif au lieu de, systématiquement, montrer l’attaque frontale des dragons. En outre, les effets spéciaux sont particulièrement réussis. Le seul point négatif du film réside dans le scénario qui élude un certain nombre d’explications concernant les dragons et laisse le spectateur quelque peu sur sa faim.

Josèphe Ghenzer