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"Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal" de Steven SpielbergRésumé Les années ont passé, l’ennemi n’est plus le nazisme mais le communisme ainsi que sa version américaine totalitaire le mccarthysme. Indy est toujours professeur d’archéologie et n’a pas mis de côté non plus sa passion pour les fouilles. Alors que le FBI lui fait quelques soucis le forçant à quitter les États-Unis pour Londres, il est arrêté dans son élan par un jeune homme qui requiert son aide pour sortir un vieil ami commun d’ennuis qu’il s’est créés en poursuivant une piste mythique celle des fameux crânes de cristal... Avis de Valérie La difficulté que les réalisateurs, producteurs et acteurs ont eu à se fixer sur un scénario, auraient dû nous alerter. L’envie de ce film n’a pas été amenée par une bonne histoire mais par le besoin ou la nostalgie de ce qui a été. Indiana Jones a révolutionné à son époque, le film d’aventures en ajoutant sur une trame sérieuse, du fantastique, de l’humour, un soupçon de politique et des héros très imparfaits. Les trois opus ont bénéficié d’une réalisation de maître, de scénaristes documentés et d’acteurs à l’aune de cet ensemble harmonieux. De là est né un renouveau du cinéma d’aventures avec des œuvres plus parodiques [1]. Le préambule brossé, la déception ressentie lors du visionnage est alors d’autant plus forte. Ce n’est pas un mauvais film, mais c’est un film mauvais qui n’a pas bénéficié de l’attention totale des créateurs qui visiblement ont plutôt voulu, à l’image de vétérans, revivre certains bons moments aux détriments des autres acteurs ou de la qualité du découpage et de l’intégrité du récit. Le scénario se tient. Même si on retombe dans les manies de Spielberg, la mythologie des grands anciens est respectée, même magnifiée. Les décors sont souvent splendides. Certaines scènes sont grandioses, mais l’ensemble est maladroit, long et quelques fois ennuyeux. Harrison Ford perd beaucoup du crédit qu’il avait à nos yeux car il cabotine non pas exagérément, mais en se contentant d’interpréter un personnage de fiction plutôt que d’incarner littéralement ce baroudeur sympathique. Le souci, c’est qu’il occupe le devant de nombreuses scènes au détriment d’excellents acteurs comme Cate Blanchett absolument magnifique en soviétique fascinée par le parapsy et la connaissance et bien sûr le très attendu Shia LaBeouf, qui n’en finit plus de nous étonner par son talent, son charisme et sa modestie, il s’efface toujours devant son rôle. Sa première scène renvoie au charme légendaire de Marlon Brando dans L’équipée sauvage. Tout le long de la trame, il est parfait et pourrait reprendre définitivement le flambeau malgré le désir de Harrison Ford de ne pas raccrocher son chapeau. Certaines scènes sont complètement copiées sur La Momie, c’est dire le peu d’intérêts des producteurs. Et même là, les personnages, notamment le traître, sont moins piquants que dans le film de Stephen Sommers. La conclusion est que, comme dans les radios crochets télévisuels, ce n’est pas si mauvais, mais de Spielberg, on s’attendait à beaucoup, beaucoup mieux. Fiche Technique Sortie : 21 mai 2008 Avec Harrison Ford, Shia LaBeouf, Cate Blanchett, Karen Allen, Ray Winstone, John Hurt Genre : aventure Durée : 123 minutes A partir : + 10 ans Titre original : Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull Avis d’Alain PelosatoLe quatrième opus de la saga avec un Harrison Ford quasi vieillard... Cela surprend. Mais enfin quand on aime on ne compte pas ! On a quand même du mal à croire qu’un tel vieillard soit capable de telles acrobaties. On apprend qu’il y a « du métal dans la poudre des balles » ! Enfin ces cons de Russes le croient... Alain Pelosato |