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Sommaire - BD -  Supreme Power #1


"Supreme Power #1" de


08/10

Cela débute comme un tout premier épisode de Superman. Une navette s’écrase dans les champs, alors qu’un couple rentre tranquillement chez lui, assis l’un à coté de l’autre mais très loin par la pensée. L’amour ne les rattache plus, mais la découverte de l’enfant va sans aucun doute les rapprocher par cet élan d’affection à prodiguer à ce petit être.

Pas de chance pour les parents adoptifs, Straczynski, l’auteur de la série Babylon 5 ou encore de l’excellent Midnight Nation (avec également Gary Frank aux dessins) s’éloigne dès lors du personnage invincible de Superman pour faire intervenir l’armée. Et notre récit commence.
Ancré dans la réalité, véritable expérience à l’échelle humaine, celui que l’on connaîtra sous le nom d’Hypérion est un jeune garçon dont l’histoire met tout autant en avant ses facettes humaines qu’extraterrestres, vivant à l’écart de la civilisation avec des parents adoptifs et payés pour l’être.

On s’amuse à voir grandir un enfant influencé par ce qu’il regarde, à prendre peur de ce qu’il ne connaît pas, et on imagine son futur lorsque l’on est ébloui par ce détachement de tout affect quand sa nature extraterrestre prend le dessus et l’éloigne du paradigme de l’être humain. Chaleur et froideur se côtoient superbement, et l’on peut ressentir via ce premier épisode que le personnage échappe déjà à ceux qui le maintiennent captif, physiquement mais surtout mentalement.

Comme d’habitude, Gary Frank (Gen 13, Hulk, Kin), illustre à ravir les émotions, les ambiances et l’humour de certaines situations, grossissant certains traits - les yeux de l’enfant - pour créer un malaise via son style qui se veut toujours très réaliste. Un excellent premier épisode qui laisse présager du meilleur.

Grégory Covin




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