7/10

– Qui parle de Seigneurs cannibales ? Je ne suis pas un de ces monstres, même si quelques-uns de mes aïeux ont grossi leurs rangs. Je souffre de ne pas être nourri à ma convenance c’est tout.

Jahom s’est amouraché de la fille de son seigneur. Classique direz-vous ? Certes. Puis viennent les conséquences neuf mois plus tard. Passons. Dès lors Jahom n’a plus le choix. Il doit acquérir la fortune. Pour l’instant il est devenu un Traine-Ténèbres, l’un des nombreux bannis ayant trouvé refuge dans les forêts.
En raison de l’alchimie clandestine les finances du royaume sont au plus mal. Par conséquent une nouvelle monnaie est sur le point d’être mise en circulation. Et c’est en toute logique que de nombreux Traine-Ténèbres ont décidé de s’en emparer. Parmi eux Jahom : ayant fait alliance avec Porok l’arbalétrier aux sept épouses et avec Azira la sorcière il va s’efforcer d’amasser une fortune...et d’arnaquer ses coéquipiers.
Cette série se caractérise par le gigantisme. Ainsi on trouve un Seigneur cannibale haut de plusieurs dizaines de mètres et une ville construite sur le corps d’une gigantesque créature. De plus, parti chasser un animal nommé tétratosaure, Jahom est tombé dans une petite mare qui s’avère être une flaque d’urine de tétratosaure. Cet animal ne serait-il pas d’une taille respectable ? En effet, en tout cas Jahom ne risque pas de le manquer. Il vient d’apprendre que la montagne sur laquelle il se trouve est en fait un tétratosaure en hibernation !
Mais Joham ne recule devant nul obstacle pour être uni à la femme qu’il aime et à son cher fils. Or celui-ci, ayant un grand-père maternel apparenté aux seigneurs cannibales, manifeste une stature et un caractère hors norme. Autrement dit il grandit très vite et a faim.

Damien Dhondt

Scénario : Brice Tarvel, Dessin : Peter Nielsen, Couleurs : Sandra Knopff _ Les Traine-Ténèbres _ Edition Soleil _
Inédit, grand format, couleurs, 48 p. 12,90 euros
1 : Le Paladin, le Gueux et la Sorcière ( novembre 1999)
2 : Les Dents du dragon ( novembre 2000)
3 : Le Pays des montagnes sans nom (juin 2001)