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Sommaire - BD -  The Eternal #1 à #4


"The Eternal #1 à #4" de Chuck Austen - Kev Walker


07/10

Imaginez... Imaginez que les Dieux, les Eternels, soient descendus du ciel, craignant eux-mêmes le courroux d’entités su-prêmes, les Célestes, voyageant à travers les galaxies. Qu’Eve ait été le premier être à subir une expérience de ces déités, à mûrir de façon cognitive et physique grâce à cet objet technologique qu’ils nomment la "pomme" et qui sert à augmenter les capacités mentales afin que ces femmes comprennent et obéissent aux moindres des caprices de leurs maîtres.

Imaginez que ces dieux soient tous des hommes et qu’ils aient ressenti dans les sujets de leur expérience une faim sexuelle dévorante au point de braver leurs propres dieux qui avaient auparavant anéanti la moitié de leur civilisation et la totalité des femmes de leur planète, leur interdisant de s’accoupler. Imaginez alors que le chef de ces êtres venus d’ailleurs ait un esprit scientifique, créateur, protecteur envers ses cobayes, et que son second, tout de rouge vêtu, aime faire vivre l’enfer aux femmes qu’il en-traîne dans ses quartiers.

Vous avez entre les mains la Bible de la ligne MAX, The Eternal, avec la symbolique classique et identifiable qui ne peut que rajouter un plus à ce récit où la science se mêle à la religion de façon quelque peu perverse. On s’amuse à trouver une nou-velle raison d’être aux pyramides, tout comme de suivre ces hommes immortels qui vont, tout comme le veut la religion, chuter de leur piédestal par un sentiment que nul ne peut affronter sans y laisser des plumes : l’amour et les tentations que suscite ce dernier. Ce qui va entraîner le retour des entités suprêmes, les Célestes, pour les juger une seconde fois. Mais avant leur arrivée, tels Cain et Abel, les frères venus des étoiles vont s’entre-déchirer.

Le label MAX étant destiné aux adultes, le sexe est l’élément moteur de ces aventures - avec des scènes très osées -, ce qui permet une relecture SF de la genèse de l’humanité originale plutôt qu’un pur récit narrant invasions et amours interdits qu’aborde plus aisément, en temps normal, le monde des comics.




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