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Avec : Nicolas Cage, Jessica Biel, Julianne Moore, durée : 1h36 distribution : TFM distribution, sortie France : le 25 avril
Frank Cadillac, médium à Las Vegas a un don particulier. Il est capable de visualiser ce qui va lui arriver dans deux minutes. Ce pouvoir s’accroît quand il est en présence de la femme qu’il aime. Recherché pour son don par le FBI et des terroristes, Frank se trouve devant un choix difficile, sauver le monde ou celle qu’il aime...
Divertissant. Il y a quelques longueurs dans ce film. Il semble reposer uniquement sur le jeu d’acteur de Nicolas Cage, qui paraît parfois surjoué. Ce film de science fiction qui devrait surprendre, faire trembler pour le héros, fait beaucoup rire. Cela est dû au jeu de Nicolas Cage qui associé à des effets spéciaux impressionnants paraît risible.
Les effets spéciaux sont assez intéressants. Ils ressemblent parfois à des projections astrales. Mais c’est un peu trop et cela perd de son côté spectaculaire pour arriver à un effet comique.
La bande son est prenante et suit assez bien l’action. Cette dernière à travers de multiples rebondissements devient captivante. On en vient à s’interroger sur ce que l’on vient de voir...
Le jeu de Jessica Biel principalement connue pour son rôle dans la série « Sept à la maison », est tout en nuance. Elle arrive à exprimer une gamme d’émotions qui permettent l’identification.
Bien que la fin soit surprenante ce film qui se veut un film d’action est plus proche d’un film humoristique. Ce film semble caricaturer les films de ce genre.
Nicolas Cage va-t-il de nouveau sauver le monde ou préférera-t-il l’amour ?
Christelle Haider
Ce film est adapté d’une nouvelle de Philip Kindred Dick " :
L’homme doré ".
Pour tout savoir sur Dick et son oeuvre voir les études que je lui ai consacrées dans la rubrique "dossiers" de ce site...
" L’Homme doré " ("The Golden Man", le titre du manuscrit de Dick étant "The God Who Runs" daté du 24 juin 1953) a été publié en 1954 in "If"... et en France par J’ai Lu en 1982 dans l’anthologie homonyme.
Voici ce qu’en dit Dick lui-même :
En écrivant L’Homme doré, je tenais pour ma part à montrer que 1) le mutant n’est pas forcément bon, du moins pour le reste de l’humanité, nous autres les "ordinaires" ; et 2) qu’il ne se comporte pas forcément en individu responsable mais peut au contraire nous canarder comme un bandit, plus proche de la bête sauvage, susceptible de nous faire plus de mal que de bien.
Alain Pelosato
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