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  Sommaire - Films -  G - L -  Le Petit monde de Charlotte (Charlotte’s web)
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"Le Petit monde de Charlotte (Charlotte’s web)" de Gary Winnick

Scénario : Suzannah Grant & Karey Kirkpatrick, d’après le roman de E.B. White
Avec : Dakota Fanning, et les voix (en vo) de Julia Roberts, Steve Buscemi, John Cleese et (en vf) Laetitia Casta, Elie Semoun.
Distribué par UIP.
97 mn.
Sortie le 31 Janvier 2007. Note : 5/10

Souvenez-vous, il y a quelques années, à la surprise générale, George Miller, réalisateur australien devenu célèbre pour avoir créé « Mad Max » écrivait et produisait « Babe, le cochon devenu berger » avant de réaliser sa suite « Babe, un cochon dans la ville ». Deux œuvres magiques, magnifiques, émouvantes, aux effets spéciaux impressionnants avec en principal héros un petit cochon qui parle, Babe.
Aujourd’hui nous vient des States l’adaptation d’un roman pour enfants, célèbre là-bas, « Le petit monde de Charlotte ». Et où on y voit aussi un cochon qui parle. Il s’appelle Wilbur, et tout petit, il a failli très vite finir en charcutailles de toutes sortes si la petite Fenn ne s’était prise d’amitié pour lui. Mais les autres animaux confirment à Wilbur que tel est son destin de finir dans une assiette. Ce dernier cherche alors un moyen de rester vivant, à jouer avec Fenn et ses autres amis de la ferme. Et l’aide va alors venir d’une araignée, charlotte, qui sent que ce petit cochon est différent. Très douée en fileterie, Charlotte va alors lancer des messages qui vont apporter à la famille de Fenn la preuve que Wilbur est un cas, et qu’en aucune façon, il ne doit finir en boudin et jambon.
Et quand on voit Wilbur, on pense immédiatement à « Babe ». Mais la comparaison s’arrête là. Car autant le film australien jouait la carte du réalisme non pas avec un sérieux pesant mais avec un respect du spectateur qui croit à l’incroyable et au merveilleux, autant le film américain, certes basé sur un conte très populaire pour enfants, joue complètement cette carte au point de ne plus impliquer qui que ce soit dans le merveilleux et l’innocence qui est distillée tout au long du film. Donc, tout ce qui a trait à la ferme, aux gens de la campagne, à la gamine (Dakota Fanning, qui commence à devenir lassante...), est proche de la caricature au point qu’on se croit dans la série « Les arpents verts » (des citadins à la ferme, avec Zsa-Zsa Gabor, hilarant !). Et de suivre alors tout ce « Petit monde de Charlotte » avec un certain détachement. Pourtant, la magie opèrera, grâce à Charlotte justement. C’est simple, pour la première fois, vous trouverez un charme fou à une araignée au point de la vouloir comme amie ! Et du coup, tout un pan de la dernière partie l’incluant, se révèle plus qu’émouvant. En plus, la voix de Julia Roberts (en vo, en vf, ce sera Laetitia Casta...) ajoute beaucoup dans ce qu’on ressent à certains moments clés. Et le film de s’achever alors sur quelque chose de très, comment dire, mignon, qui sauve en grande partie un film qui aurait pu être bien meilleur. En se souvenant des qualités de « Babe », par exemple.

St. THIELLEMENT



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