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  Sommaire - DVD -  A - F -  Alien vs Predator (version non-censurée) - Edition zone 2
"Alien vs Predator (version non-censurée) - Edition zone 2 "
de Paul W.S. Anderson
 

Avec Lance Henriksen, SanaaLathan, Raoul Boya, Agathe de la Bouhaye.
FPE Vidéo

Ok, d’accord, beaucoup détestent ce film qui réussit à saborder deux licences parmi les meilleures du genre. Vu sous cet angle, ça se comprend. Maintenant, faisons abstraction de la saga « Alien » et des deux « Predator », et regardons « Alien vs Predator » : très loin d’être mauvais, une sorte d’adaptation de jeu vidéo réussie (mêmes codes, même déroulement, mêmes principes) bien supérieure à des « Doom » et autres « Alone in the dark », « House of the dead », etc. Maintenant, vous avez raté la première sortie du double DVD du film, vous lisez ces lignes et vous vous dites que finalement, en y repensant, ce n’est pas faux. Rassurez-vous braves gens, le film ressort, en version longue et non pas « censurée », il n’y a jamais rien eu de censuré mais ça fait mieux sur la jaquette, c’est vrai. Et cette version longue se révèle en plus un petit peu meilleure que la précédente, simplement par l’intégration de quelques plans qui font la différence.
Bon, l’histoire : un groupe de scientifiques de divers milieux sont recrutés par un industriel milliardaire Charles Bishop (Lance Henriksen, fidèle au poste) pour se rendre en Antarctique étudier la découverte d’un vieux temple enfoui sous les glaces. Mais très vite, cela réveille des créatures Alien que seul quelques Predators peuvent éliminer. Car ce sont les vestiges d’une lutte vieille de milliers d’années, et aujourd’hui, l’homme se retrouve au milieu.
Franchement, on sait de quoi il s’agit ; l’avantage de cette version longue, c’est de restaurer des séquences coupées à des endroits clefs. Ainsi, il y a le prologue où on voit la vie du village polaire avant que ses habitants ne soient décimés par les monstres. Ensuite, et surtout, il y a ce flash-back préhistorique où on apprend quels étaient les relations entre Aliens et Predators quand ils arrivèrent sur terre. Cette séquence avait été en partie montrée dans la précédente version, mais juste quelques notions supplémentaires lui confèrent un intérêt bien plus riche qu’avant, et surtout, nous laisse rêveurs au film qu’on aurait aimé avoir. Voilà, c’est tout ce qu’il y a de plus, des choses donc déjà vues dans les précédents bonus, mais réintégrées ici au film, qui de ce fait, même si ce n’est pas grand-chose s’apprécie encore un peu mieux. Alors que faire si vous avez la précédente version ? Ben, vous la revendez, et vous prenez celle-ci à la place : elle lui est supérieure. Toutes proportions gardées ; Question bonus, un second DVD propose la même chose qu’avant à savoir making of très complets découpés en partie sur les effets spéciaux. Et comme c’est ce qui prime... Quant à Paul W.S. Anderson, si « Alien vs Predator » n’est pas son plus grand film (« Event horizon » détient ce titre), ce n’est pas son pire non plus (« Shopping » n’est pas terrible, et « Soldier » non plus, et on comprend l’énorme échec du film en salles sans problèmes, difficile après pour lui de retrouver certaines faveurs accordées avec des succès comme ceux du premier, et bon, « Resident evil »). A revoir, « Alien vs. Predator » est, dans cette version, une surprise pas si désagréable que tant de gens le pensent. Y’a eu pire, encore une fois !

Note film : 6/10 (copie magnifique, format d’origine 2.35 image 16/9ème compatible 4/3)
Bonus DVD : 8/10 - disc 1 : commentaire audio du réalisateur et des acteurs - disc 2 : making of complet, effets spéciaux, interviews, etc.

Stéphane THIELLEMENT



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