Trois courts-métrages.
Histoires du coin de la rue : un ours en peluche dans une gouttière, un réverbère dans la rue, des affiches publicitaires. Des objets, par définition inanimés, se dotent d’une vie propre.
Autoportrait : le visage d’Osamu Tezuka transformé en machine à sous.
La Sirène : la passion d’un pêcheur et d’une sirène.
Histoires du coin de la rue est une parabole intéressante de la montée du nazisme ou, plus largement, d’une idéologie totalitaire et / ou d’une période sombre. D’ailleurs, l’animation se situe en automne, juste avant la saison morte. Ce moyen-métrage est double : enfantin et grave. Drôle et crispant. Il est donc facile de le lire à deux degrés différents, même si les sous-entendus sont plus que clairs.
Autoportrait est juste rigolo. La transformation est rapide et insolite.
La Sirène - également une parabole - sur les vertus de l’amour. Comment deux êtres différents peuvent vivre leur passion malgré leur vie qui les oppose ?
Genre : Animation
Nationalité : Japonaise
Réalisation : Osamu Tezuka
Durée : 47 minutes - Histoires du coin de la rue : 38 minutes - Autoportrait : 13 secondes - La sirène : 8 minutes
Année de production : Histoires du coin de la rue : 1962 ; Autoportrait : 1988 ; La Sirène : 1964
Date de sortie : 04 Octobre 2006
Cécilia
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