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  Sommaire - DVD -  S à Z -  Smallville
"Smallville"
de David Nutter, Michael Watkins, Philip Sgriccia
 

Smallville de David Nutter, Michael Watkins, Philip Sgriccia


Réalisateur : David Nutter, Michael Watkins, Philip Sgriccia


Avec :
Tom Welling, Kristin Kreuk, Michael Rosenbaum, John Schneider


Il s’agit des deux premiers épisodes de la série, formant ainsi l’ensemble du pilote. Smallville, c’est l’enfance de Superman, ou plus exactement, son adolescence, traité d’un côté comme Dawson avec tout ce que cela inclut de relations amicales, d’histoires d’amour, de conflits avec les adultes (donc les parents, sauf ceux de Clark Kent, qui est le fils parfait, un modèle ce gars-là !), et conjugué avec le thème du super-héros. C’est simple, depuis Superman de Richard Donner, c’est ce qu’il s’est fait de mieux comme adaptation du légendaire comics, avec en plus des acteurs tout simplement tous excellents.


Cela commença par une pluie de météorites sur la bourgade de Smallville, la capitale du maïs à la crème ( !) située en plein Kansas. Le petit Lex Luthor s’enfuyant dans un champ fut soufflé par l’explosion qui lui brûla tous ses cheveux, le rendant chauve à vie. Tous les habitants de Smallville furent plus ou moins touchés par des radiations émanant de ces pierres venues d’ailleurs. Et Mr et Mme Kent découvrirent un gamin de neuf ans errant tout nu dans un pré dévasté, à quelques mètres de ce qui ressemblait à l’épave d’un vaisseau spatial. Douze ans plus tard, l’enfant baptisé Clark, prend de plus en plus conscience de pouvoirs étranges qu’il possède, sauve la vie de Lex Luthor qui veut devenir son ami, tombe amoureux de la jolie Lana Lang, apprend par son père la vérité le concernant, doit faire face à de mystérieux incidents incluant des personnes dont la radioactivité absorbée dans le passé réveillent en eux des pulsions violentes et meurtrières, et doit savoir surtout rester humble et discret. Peu à peu, le personnage de Superman va donc apparaître.


La réussite de Smallville, c’est de traiter un sujet aussi rabâché, connu, usé et assez infantile quand même comme Superman, de manière inédite, actuelle et surtout intelligente. Les personnages sont tous très bien étudiés et créés, et c’est ce qui fait la force de la série. Progressivement, Clark découvre ses pouvoirs, l’avantage qu’il peut en tirer, mais aussi l’inconvénient qu’ils représentent. Dès qu’il redevient parfaitement humain, par exemple quand il est amoureux, Clark ne peut faire appel à ses supers-pouvoirs, et il est l’adolescent gauche par excellence, celui qui ne sera jamais leader de l’équipe de foot, mais qui possède cependant le charme et l’intelligence qui peuvent séduire tout autant.


En parallèle à ces états d’âme, Smallville n’en oublie pas le fantastique en proposant ici les deux premiers super-vilains que va combattre Kent. Le second étant le plus intéressant puisqu’une expérience avec des insectes l’a fait muter en monstre, au point de bouffer sa propre mère. Ces aspects-là ne sont pas négligés dans chaque histoire, et forment avec la vie privée du jeune Kent l’équilibre parfait d’une série qui ne récolta pas tous les suffrages au début mais qui peu à peu, trouva son public qui lui voue aujourd’hui un véritable culte.


L’édition DVD propose les deux épisodes en vostf, avec des bonus par contre un peu maigres, on aurait tout simplement préféré un making-of, même promotionnel pour une fois, certains effets spéciaux étant assez spectaculaires.


Note : film : 7/10 DVD : 5/10


Bonus : commentaire audio (en vo) du réalisateur & du producteur ; 6 scènes coupées (vostf) ; comparaison story-board / film ; bande-annonce.


Stéphane Thiellement




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