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Sommaire - BD -  White Dust


"White Dust" de Andreas


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Arq, au commencement, est un autre monde, dans lequel cinq habitants de notre bonne vieille Terre ont trouvé refuge pour des raisons très différentes, dans un hôtel miteux, vont être précipités contre leur gré, à la faveur de ce qui pourrait être une faille spatio-temporelle.


Il y a donc Julian, informaticien de génie qui tentait de se suicider en se jetant du toit du bâtiment juste à côté de l’hôtel ; Pascoe, tueur de flics, espérant échapper à la police en y louant une chambre ; Laura, une prostituée habitant là avec son souteneur, qu’elle est d’ailleurs en train d’abattre en utilisant le pistolet que lui a offert son fils unique ; et enfin Travis, qui a dédié sa vie à l’étude des moyens de communication, et sa femme, Alanna, de cinquante ans sa cadette qui tentent tous deux d’y faire le point sur l’état de leur mariage.


Ils n’auront qu’à peine le temps de faire connaissance et d’essayer de comprendre ce qui vient de leur arriver qu’ils sont déjà brutalement séparés. S’ensuivra dès lors cinq quêtes différentes, entre lesquelles nous sommes emmenés à la découverte de ce monde étrange, peuplés de créatures exotiques, qui semblent toutes être rêvées par une créature encore plus étrange.


Car Arq est bien plus qu’une réalité alternative...


Andreas est un des génies actuels du neuvième art. Il nous le prouve une fois de plus en nous contant, avec un sens aigu de la scénographie, une histoire fantastique d’une densité hallucinante, faisant comprendre en quelques cases des actions qu’il aurait fallu des pages à ses collègues pour mettre en image. Le dessin quant à lui est doté du réalisme nécessaire pour qu’on puisse croire aux péripéties que vivent ces personnages tout en apportant le décalage aidant au dépaysement.


Andreas nous ménage de plus bon nombre de retournements de situation si bien amenés qu’on ne peut que se reprocher de ne pas avoir vu venir, le plus flagrant étant bien sûr la surprise de taille qui vous attend dès les premières pages de ce cinquième tome. Gageons qu’il nous en réserve encore beaucoup d’autres d’ici la fin de cette série incontournable.


Andreas, White Dust (Arq T. 5) - Delcourt coll. Conquistador





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