Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie de n’être pas fou. » Pascal
Site de l’Éditeur http://nuitdavril.com/
En occident, la folie est très mal perçue. C’est une maladie honteuse, dénigrée, cachée.
Entre l’évocation de délires hallucinatoires et autres folies passagères, ces Méandres de la Folie provoquent effroi et terreur. Diabolique !
Olivier Bidchiren crée un univers sensoriel bien particulier. L’odeur du soufre est récurrente. Le jeu de lumières est spectaculaire : rappel constant de la couleur blanche, des ombres, des phares de voitures. Les scènes se passent souvent de nuit. La récurrence de la couleur blanche associée au métal rend l’environnement aussi stérile que celui d’un hôpital particulièrement psychiatrique. En fait, dans l’inconscient collectif, c’est l’association se fait rapidement. De plus, la saison hivernale revient souvent. Associée au sommeil et à la nuit, j’ai pensé inévitablement à la camisole chimique.
L’utilisation de la première personne du singulier provoque une sensation d’être voyeur et victime. Horrible !!!
L’auteur semble très cultivé. Il donne l’impression de vouloir transmettre son savoir. Du coup, il domine complètement le lecteur. Un véritable enfer !
Auteur : Olivier Bidchiren
Éditeur : Nuit d’Avril
Nombre de pages : 177
Format : 210 x 150
ISBN : 2-35072-000-4
Couverture illustrée par Michelle Blessemaille
Prix : 14,50 €
Date de parution en France : 08 Octobre 2004
Réédition : 01 Novembre 2005