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Sommaire - BD - Wondertown revient | |
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"Wondertown revient" de Fabien Vehlmann et Benoît FeroumontNos têtes blondes sont gâtées en ce début d’été. Les vacances s’annoncent sous de bonnes augures avec de bonnes lectures. Pat et sa bande d’enfants des rues nous reviennent pour un recueil de 4 mini-aventures, qui, si elles ne durent qu’un quart d’album [1], n’en sont pas moins riche en intensité. Le premier album de la série a obtenu le prix jeunesse de France télévisions. Et je veux bien croire que les auteurs le méritent, vu la qualité apportée à cet album ci. L’univers où évoluent les héros porte bien son nom : Wondertown est tout simplement merveilleuse. Même si la facilité de survie n’y a pas l’air de mise, surtout lorsqu’on est enfant abandonné. Si l’environnement est citadin, Tom Sawyer ou Huckleberry Finn y auraient tout de même trouvé leur compte d’émotion. La magie, bien que discrète est omniprésente. Les créatures qu’on peut y rencontrer sont aussi impressionnantes qu’improbables. Les bandits évoluant dans ce milieu sont des plus mabouls. Comme le previennent les auteurs en quatrième de couverture : « la durée de vie d’un enfant des rues dépasse rarement trois mois » ! Ce n’est pas facile tous les jours ! Même si l’album est plutôt destiné aux jeunes, on se laisse emmener facilement par les évènements. Les histoires courtes, du scénariste Fabien Vehlmann [2], ayant un rythme plus élevé [3], elles deviennent très prenantes et on regrette que l’album ne soit pas plus long. Avec le recul vous remarquerez [4] que c’est la deuxième série du même scénariste ayant pour héros des enfants livrés à eux mêmes ... [5] Le tout agrémenté d’un dessin doux à la ligne claire mais au style bien démarqué, offert par Benoît Feroumont. Les couleurs aux dominantes brunes nous plongent encore plus dans une atmosphère fantastique. Benoît Feroumont aurait peut-être pu se fouler un poil plus sur les décors de fond des cases de la dernière aventure, [6] mais au vu des impératifs des calendriers des éditeurs combinés aux retards légendaires des dessinateurs et vu les circonstances conjoncturelles en regard des variations corrigées des données saisonnières, je pense que nous [7] pourrons pardonner facilement aux auteurs s’il nous promettent un redressement rapide du résultat dans l’exercice suivant. Wondertown Retour au sommaire |