"GEOBREEDERS 2" de Itô Akihiro

8/10

– Oh Yôichi ! T’étais encore vivant ?

Et si Taba Yôichi changeait de job ?
Raison 1 : il vient d’être expulsé de son appartement (suite à l’explosion qui l’a dévasté).
Raison 2 : il est obligé de squatter le sous-sol de l’agence Kagura (avoir cet employeur le met automatiquement sur la liste noire des agences immobilières)
Raison 3 : l’agence Kagura est composée à part lui de cinq membres de la gente féminine plus déjantées les unes que les autres. Il a beau essayer de faire des remarques constructives ( du genre "Tu es au courant qu’une voiture ne peut pas voler ?"), elles ne l’écoutent jamais.
Raison 4 : il vient de recevoir une offre d’emploi du ministère de la santé publique. On l’invite à rejoindre les Hounds, organisme officiel chargé comme Kagura ( qui officie dans le secteur privé) de neutraliser les Félins (créatures ectoplasmiques piratant les systèmes informatiques).
Raison 5 : Irié le supérieur des Hounds dispose de gros moyens, par exemple ce navire de combat des forces d’autodéfense japonaises. Extrêment pratique n’est-ce pas ce phalanx (canon rotatif à six affuts de 20 mm tirant 3000 coups/minutes et disposant d’un contrôle de tir informatique...euh informatique ? Aïe, là,il y a un problème)
Grand fan de John Woo, Itô Akihiro adore les poursuites (en voiture, bateau, hélicoptère et même en rollers) et évidement les scènes de flingage. L’apparition des Hounds permet d’avantage de relations conflictuelles et à deux course-poursuites se déroulant parallèlement de s’interpénètrer et ceci dans une confusion spectaculaire de fusillades et explosions diverses (évidement le malheureux Yôichi est au milieu).
De plus le contexte se complexifie. Les Félins ne sont pas de simples nuisances. Ils semblent avoir un but caché et être divisés en factions rivales (ce qui n’arrange pas les affaires de Yôichi).

Damien Dhondt

Itô Akihiro _ Geobreeders 2 _ Traduction : Sylvain Chollet, Lettrage : Chesteroc, Adaptation graphique : Agnès Moreau _ Edition Bamboo, collection Doki Doki (juin 2006) _ Inédit, poche, sens de lecture japonais, noir & blanc, 206 pages, 6,95 euros