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Voilà deux récits qui s’inscrivent dans le prodigieux cycle des ”Inhibiteurs”..
Des Inhibiteurs ici il n’en est pas question.
Il est question d’un labyrinthe dans lequel la mort attend le voyageur intrépide à chaque porte et du fameux océan des Mystifs, ces (ou plutôt ”cette”) créature(s) océanique qui y court un grand danger...
Quand on lit ces deux textes on le fait avec plaisir mais on se demande si on a affaire à un supplément littéraire à ce cycle ou à un... déchet littéraire. Un ”déchet” prestigieux certes, mais pourquoi Reynolds n’a-t-il pas intégré ces deux textes dans son prodigieux cycle qui comprend quatre volumes et pas loin de 3000 pages ?
Quant au consternant avant-propos de Sylvie Denis dans lequel elle trouve que le film ”Cube” est médiocre (ah bon ? pourtant l’histoire est exacetment la même que dans la nouvelle de Reynolds dans le livre...) et où elle trouve le moyen en seulement quatre pages d’un livre de poche de faire de la pub à son compagnon et à sa revue de Sf préférée... on n’est jamais si bien servi que par soi-même... Elle y enfonce une porte ouverte sur le soi-disant ”nouveau space opéra”, un ”nouveau” nouveau genre inventé pour les besoins de l’édition mais qui n’a pas vraiment de sens même en appelant à son secours Paul J. Mac Auley...
Au lieu de lire cet avant-propos dans lequel vous n’apprendrez rien, plongez-vous donc dans l’incroyable space opéra d’Alastair Reynolds que constitue son cycle des ”Inhibiteurs” publié chez Presses de la Cité et que Pocket a commencé à rééditer...

Alain Pelosato

Diamond Dogs, Turquoise Days - Alastair Reynolds - Traduction Sylvie Denis - Pocket - 286 pages