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Sommaire - BD -  Raymond Capp


"Raymond Capp" de Nizzoli & Amico


7/10

"Une femme de rêve venait d’entrer dans mon bureau. Un modèle hors du commun. Splendide. Le bon vieux Marlowe l’aurait sûrement ensorcelée en claquant les doigts. Moi, je devais faire attention de ne pas paniquer. Pas cette fois."

Dans la grande tradition du polar le privé reçoit la visite d’une femme fatale. Celle-ci lui confie une enquête le conduisant à un cadavre dont il est aussitôt accusé.
Raymond Capp n’échappe pas à son destin. Le fait que la dame soit vétue uniquement d’un générateur holographique doit y contribuer. Bienvenue dans le Londres de 2071, avec les attentats du Djihad Catholique et du Notting Hill Liberation Army, sans oublier le gang de critiques littéraires anarchiques. Au cours de son périple Raymond Capp va découvrir la mort, un gourou se prenant pour Yoda, un hacker virtuel et un tueur nommé Alex Summers (1).
A partir de là on peut se demander si nous ne sommes pas en présence d’une parodie. D’ailleurs le contexte et même les dessins nous rappelent quelque chose. Marco Nizzoli a en effet réussi à reproduire le style de Moebius dans l’Incal. Raymond Capp rappelle John Difool et même John Watercolor (2).
Quelque soit le contexte les privés répondent toujours présents.

(1) : toute personne ne reconnaissant pas ce nom est prié de consulter "X-Men l’Encylopédie des Mutants" page 48 (Semic)
(2) : "John Watercolor et sa redingote qui tue" (Les Humanoïdes Associés)

Damien Dhondt

Scénario : Federico A. Amico, Dessins : Marco Nizzoli _ Raymond Capp _ Traduction : Pietro Maroncelli _ Vertige Graphic (janvier 1998) _ Inédit, moyen format, noir & blanc, 134p. 10 euros




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