Note 10/10

Alors que l’auteur avait laissé son lecteur en haleine à la fin du premier volume, la suite de « La tour sombre » reprend de plus belle !
Nous retrouvons Roland, notre héros, aux portes de la mort. Les homarstruosités lui ont mangé deux doigts et une partie du pied. Il erre, fiévreux et sans espoir de sauver sa vie, mais il va être sauvé par l’apparition d’une mystérieuse porte au milieu de la plage. Sans autre choix pour survivre, il va la franchir et se retrouver dans notre monde contemporain, mais dans la peau d’un autre, Eddie, jeune drogué qui tente de faire passer de la cocaïne à la douane de New York.
Dans ce deuxième tome, l’auteur abandonne presque totalement le style odyssée à la « Seigneur des Anneaux » pour entrer sans une approche plus fantastique. Roland explorera successivement trois époques de notre monde et entrera donc dans trois personnages différents. Le choc des cultures, l’incompréhension mais un besoin commun de justice et de vie meilleure vont à la fois séparer et rapprocher ces personnages.
Un second volume à la fois plus humain et plus palpitant, plus prenant, où les longues descriptions et flash-back du premier tome ont été supprimés.
Et un suspens bien entretenu puisque le lecteur n’a qu’une envie à la fin du roman : lire la suite !

The dark Tower, The drawing of the Three , Stephen King, Donald M. Grant Publisher, traduit par Gerard Lebec, 397 pages, 7,60€

Emilie Debeaune