"Délius, une chanson d’été"
David Calvo
Editeur :
J’ai lu (1 mars 2003) - Fantastique
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"Délius, une chanson d’été"
David Calvo
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Cote : 6
A la fin du 19ème siècle, une étrange enquête sur la piste du Fleuriste, tueur sanguinaire qui remplit de fleurs le ventre de ses victimes. Pour mener l’enquête, qui mieux qu’un... botaniste ? Lacejambe, botaniste frappadingue, secondé par Fenby un anglais dépassé, parcourt le monde sur la piste de l’assassin. Les protagonistes ne sont pas sans rappeler S.Holmes et le Dr Watson. D’ailleurs, Arthur Conan Doyle faite partie de l’aventure et intervient régulièrement.
Et Délius dans tout ça ? C’est un compositeur génial qui a été choisi par la ville de New York pour célébrer la Fête des Lucioles. Quel rapport entre les deux ? Le Diadème, force mystérieuse qui domine l’esprit des hommes et ne se découvre qu’en ouvrant les crânes.
Si l’histoire ne vous semble pas claire, ce n’est pas sans raison. Car si la trame générale se suit facilement, il n’en est pas de même des transitions. Même pour un roman fantastique, les déductions de Lacejambe sont souvent plus farfelus et tarabiscotées que logiques. Ce qui se révèle gênant à la longue, puisque le mieux est de sauter les explications qui justifient l’évolution de l’enquête.
Délius, une chanson d’été n’est pourtant pas à dédaigner dans le sens où David Calvo possède une écriture agréable et beaucoup d’imagination. Il a créé un monde fantastique à la fois loufoque et poétique. Mais il y manque quelque chose, peut être une pointe d’humour à la Connie Willis, pour contenter pleinement le lecteur et lui faire oublier certains défauts. La fin du récit se révèle en effet un peu longue et sans surprise quant à son déroulement.
Ce volume est le premier volet d’une trilogie d’un auteur dont on peut espérer encore plus.
Délius, une chanson d’été, David Calvo, éd. J’ai Lu, 317 pages
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