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La novélisation d’un film donne rarement une littérature haut de gamme. Le livre de Thomas Day n’échappe pas à ce constat. Si les amateurs du jeu vidéo à l’origine de ce film et de ce roman à grand spectacle peuvent s’amuser à déceler les éléments de leur univers ludique favori, les novices en la matière ne pourront que se rendre compte de la pauvreté d’inspiration (le roman se résume à une nouvelle - bataille entre des humains guerriers et des morts-vivants créés par un virus répandu dans un complexe scientifique souterrain), du côté basique du langage volontiers outrancier et vulgaire, et du talent tout relatif de l’auteur dont le mérite est d’avoir académiquement adapté un synopsis cinématographique bien maigre en un texte très visuel doté d’un rythme entraînant.


Resident Evil : Genesis, Thomas Day. Denoël, Lunes d’Encre. 230 p.


Eric Albert