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On ne présente plus William Gibson l’auteur phare du cyberpunk auteur entre autres du Neuromancien. Il signe un nouveau roman qui se situe peu de temps après Idoru son précédent roman. On retrouve ainsi plusieurs personnages dans cette nouvelle histoire. Laney est un homme qui a consommé une substance qui lui permet désormais d’être en phase avec le monde virtuel des données informatiques. Il peut aussi être capable de prévoir que des événements importants vont avoir lieu. Et justement, il s’en prépare un à San Francisco. Aussi décide-t-il d’envoyer un agent sur place afin d’enquêter et de pouvoir, le moment opportun, intervenir pour tenter d’influencer cet événement. On plonge avec délice dans les descriptions de ce monde cyberpunk si proche du nôtre par certains côtés. Pourtant l’histoire ne décolle jamais réellement, on suit les errances de plusieurs personnages qui au final se rencontreront. Mais en lui-même le scénario n’avance pas et l’on finit par se lasser d’attendre des rebondissements, une intrigue. William Gibson déçoit, il réussit à recréer l’univers si particulier et qui a fait sa réputation mais cela reste une coquille vide. Dommage !
Tomorrow’s Parties, William Gibson, traduction de Philippe Rouard, Au Diable Vauvert, 388 p.
Collin Olivier