"L’Assassin royal, tome 4 : Le Poison de la vengeance"
Robin Hobb
Editeur :
J’ai lu (31 mai 2002)
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"L’Assassin royal, tome 4 : Le Poison de la vengeance"
Robin Hobb
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Cycle L’assassin royal T.4
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Fitz, laissé pour mort à la fin du tome 3, a survécu grâce au stratagème mis en place par Umbre et Burrich. Réfugiés dans une maison délabrée, Burrich essaye de ramener le Fitz qui se cache dans l’esprit de loup sorti de la tombe. Les progrès sont lents malgré l’aide ponctuelle d’Umbre. Cependant, à force de patience, l’humanité de Fitz prend le dessus sur son animalité et il recouvre la mémoire des événements passés.
Revenu en lui, FitzChevalerie se trouve confronté à un choix : que va-t-il faire ? Il refuse de suivre Umbre ou Burrich pour lutter contre Royal, rejette l’idée de retrouver Molly qu’il sait partie pour un autre homme, renonce à rejoindre Vérité dans les lointaines montagnes. L’âme agitée, Fitz décide dans un premier temps de se venger pour retrouver la paix et débuter une vie normale. Il part donc pour Gué-de-Négoce afin de réaliser son objectif : tuer Royal.
Le voyage est long et difficile, fourmillant de dangers et de bouleversements. Fitz et son loup Œil-de-Nuit rencontrent ainsi des membres du Lignage, qui ont appris à maîtriser le Vif et mettent en garde Fitz contre son usage primitif du Vif. Mais, surtout, ce voyage est l’occasion pour Œil-de-Nuit de rencontrer une meute de loups. La vie des deux amis en est transformée. Arrivé à Gué-de-Négoce, Fitz se rend compte qu’accomplir sa vengeance ne sera pas facile et qu’il devra faire preuve de beaucoup d’ingéniosité.
Ce tome 4 est un peu décevant par rapport à la trilogie initiale. La résurrection de Fitz et le rappel des épisodes précédents durent 90 pages qui, bien écrites, n’en demeurent pas moins très conventionnelles et longues. Il n’y a aucune surprise dans le déroulement des événements. Heureusement, la suite est plus agréable même si certaines situations paraissent tirées par les cheveux. Fitz a ainsi la malchance de rencontrer par trois fois un garde royal qui se révèle être à chaque fois l’un des tortionnaires qui l’ont tué. La ficelle est un peu grosse, mais n’empêche pas de prendre du plaisir à la lecture de ce récit.
Le Poison de la vengeance, Robin Hobb, Cycle L’assassin royal T.4, Ed. J’ai Lu, traduction A. Mousnier-Lompré. 350 p.
Christophe Del Rosario
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