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  Sommaire - Sciences -  Marsis en marche (ouf !)

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Trous noirs planqués

Marsis en marche (ouf !)

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Le radar MARSIS, antennes déployées (ESA)

Fin de la première étape de mise en service pour MARSIS, le radar de sondage installé à bord du véhicule spatial Mars Express de l’ESA. Il a commencé à livrer une série de données concernant la surface de la planète rouge et son ionosphère. La seconde partie des tests aura lieu en décembre de cette année. Grâce à cette décision, le radar a pu entamer sa mission scientifique plus tôt que prévu, en période de nuit martienne, seule propice au sondage du sous-sol. De jour, en effet, l’ionosphère présente un « niveau d’énergie » plus important qui perturbe les signaux radio utilisés pour l’observation.

Les deux antennes de 20 mètres de MARSIS ont donc été activées, elles envoient des signaux radio vers la surface de la planète et reçoivent des échos en retour.
Le radar est un instrument très complexe, capable de fonctionner dans différentes bandes de fréquence : les fréquences basses sont optimales pour sonder le sous-sol profond, les fréquences élevées servent à scruter le sol à faible profondeur ainsi que la haute atmosphère, le registre complet des fréquences se prêtant pour sa part à l’étude de la surface. L’instrument est conçu pour fonctionner lorsque la sonde passe au plus près de la planète. A chaque orbite, le radar est activé pendant 36 minutes au voisinage de ce point. Sur la totalité de ce créneau, les cinq premières et cinq dernières minutes sont consacrées au sondage de l’ionosphère, l’essentiel du temps, soit 26 minutes, allant à l’observation du sous-sol jusqu’à une profondeur moyenne de cinq kilomètres.

L’envoi de signaux radar à la surface pour scruter le sous-sol martien se poursuivra jusqu’à la mi-août, donc quasiment jusqu’à la fin de la phase d’observation nocturne. Ensuite, priorité sera donnée à des instruments adaptés aux observations de jour, comme la caméra HRSC et le spectromètre de cartographie OMEGA. MARSIS continuera néanmoins d’explorer de jour la surface de la planète et son ionosphère.
Plus de 20% de toutes les orbites de Mars Express seront réservées à ce sondage ionosphérique, quelles que soient les conditions d’éclairement solaire.

En décembre 2005, le péricentre de l’orbite de Mars Express sera de nouveau exposé à la nuit martienne. Il se sera alors rapproché du pôle Sud de la planète, ce qui permettra à MARSIS de reprendre dans des conditions optimales ses observations de nuit pour scruter le sous-sol, cette fois dans l’hémisphère Sud. Juste avant, la seconde phase de mise en service consistera à étalonner l’antenne monopolaire de 7 mètres.

Recueilli par Alain Pelosato
D’après sciences et avenir




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