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  Sommaire - DVD -  S à Z -  The sight
"The sight"
de Paul W. Anderson

The sight
De Paul W. S. Anderson
Avec Andrew McCarthy, Amanda Redman, Kevin Tighe
Pathé Vidéo

De ce Paul Anderson là (à ne pas confondre avec celui qui fit « Boogie Nights » & « Magnolia »), on connaît « Event horizon » (son meilleur film), les premiers « Mortal Kombat » & « Resident evil », « Soldier » avec Kurt Russell, et bien entendu le pas du tout aussi nul que ça « Alien vs.Predator ». C’est peut-être à cause de ce dernier que sort aujourd’hui ce téléfilm vieux d’il y a cinq ans (on y voit encore les deux tours du World Trade Center et pour ceux qui en douteraient encore, c’est marqué sur la jaquette en tout petit), inspiré par « Sixième sens » et qui renoue en partie avec les débuts d’Anderson puisqu’il se passe à Londres. Et qui ne présente quasiment aucun intérêt, si ce n’est une fin étrange, où on songe justement à ce qui se passera un an après en vrai ainsi qu’au film de Roland Emmerich, « Le jour d’après ».
Jeune architecte à l’excellente réputation, Michael Lewis (Andrew McCarthy, acteur catalogué par Sharon Stone de « lavette » suite au film « Year of the gun », et qui eut un petit succès dans les années 80 avec des comédies ados telle que « Pretty in pink » ou « Mannequin ». A l’époque, il était falot ; aujourd’hui, physiquement, il vieillit bien mais il reste falot !) se retrouve à Londres pour restaurer un superbe hôtel. En même temps, il subit des visions cauchemardesques qui vont l’amener à découvrir qu’il peut communiquer avec les morts n’ayant pas trouver le repos. Comme ces enfants victimes d’un serial-killer que seul Michael peut stopper.
Et voilà, une intrigue qui rappelle trop « Sixième sens » (sauf que c’est un adulte qui voit des morts aidé par un enfant fantôme), de plus pas terrible quant à son déroulement, aux rebondissements faiblards, le tout servi par un Paul Anderson qui fait du bon télévisuel sans plus. C’est tout ce qu’il y a à dire, on peut deviner l’identité du tueur si on réfléchit un tantinet où si on élimine tous plein de personnages trop vite désignés. Et il reste vraiment à sauver cet ultime cauchemar de Michael, amorce en même temps d’une série télé qui ne verra jamais le jour, mais qui aujourd’hui, cinq ans après, laisse une étrange impression.

Stéphane Thiellement

Note : 2/10 DVD : 1/10 (copie correcte, format d’origine 1.33 image 4/3)
Bonus : bande-annonce.



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