SF Mag
     
Directeur : Alain Pelosato
Sommaires des anciens Nos
  
       ABONNEMENT
Sfmag No122
118

11
F
é
v
RETOUR à L'ACCUEIL
BD   CINÉ   COUV.   DOSSIERS   DVD   E-BOOKS  
HORS SERIES    INTERVIEWS   JEUX   LIVRES  
NOUVELLES   TV   Zbis   sfm   CINÉ-VIDÉOS
Encyclopédie de l'Imaginaire, 18 000 articles
Voir 103 livres sur le cinéma, romans, études, histoire, sociologie...
  Sommaire - Sciences -  Etoiles et gaz primitif

Article pr c dent :
Le réchauffement climatique affecte les tourbières

Etoiles et gaz primitif

Article suivant :
Quand la lumière fut


I l y a 13,5 milliards d’années, les premières étoiles se mirent à briller dans l’univers. Selon les théories actuelles certaines pourraient briller encore. La durée de vie d’une étoile dépend de sa masse et il suffit qu’elle soit inférieure à 0,9 fois la masse de notre Soleil pour que les télescopes la repèrent encore aujourd’hui.

Aujourd’hui, dans la revue Nature, des chercheurs australiens et japonais annoncent avoir repéré dans le ciel un de ces premiers objets célestes. Cette étoile nommée HE137-2326 a une composition chimique proche des gaz primitifs uniquement composés d’éléments légers. Elle est riche en lithium, hélium, deutérium et hydrogène, et pauvre en éléments lourds comme le carbone et le fer. Déjà en 2002, l’équipe de Nobert Christlieb de l’université de Hambourg (Allemagne) avait trouvé une étoile à la périphérie de notre galaxie, la Voie lactée, répondant aux mêmes critères.

Pour repérer, parmi des millions d’étoiles, les plus vieilles, les astronomes ont d’abord cherché celles dont les raies du spectre lumineux révèlent l’absence de calcium, un élément qui n’entre pas dans la composition de la « soupe primitive » à partir de laquelle sont nées ces premières étoiles. Ensuite, un télescope plus puissant a permis de départager les candidates en fonction de leur composition, élément par élément.

« Il est difficile de dire que les deux étoiles trouvées sont, à coup sûr, les plus primitives car un des éléments lourds, le carbone, est présent en quantité non négligeable dans chacune d’elles. Seul le fer détient un record de très faible abondance, selon Roger Cayrel, astronome à l’Observatoire de Paris. « Les optimistes diront que ces éléments proviennent de réactions internes ou de pollution par le milieu interstellaire. Pour les autres, la quête de la perle rare continue, à la recherche d’étoiles encore plus pauvres en carbone et en fer que les deux stars d’aujourd’hui ».

Recueilli par Alain Pelosato
D’après Sciences et avenir




Retour au sommaire des infos Sciences
S'inscrire infosfmag
Adresse du service :fr.groups.yahoo.com